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ONCLE JACK Studio CDM, Toulouse 23 janvier 2016

En cette fin janvier, Road To Jacksonville a été convié à la présentation du nouvel album d’Oncle Jack C’était donc l’occasion idéale de faire quelques kilomètres pour voir enfin le groupe en live. J’arrive juste à temps au studio CDM où le deuxième album a été enregistré pour assister aux derniers réglages des caméras et à la balance. Marc, le maître des lieux, est aussi l’ingénieur du son d'Oncle Jack. Il est aux manettes. Le studio permet aussi de filmer la prestation du groupe, la partie vidéo sera disponible dans quelques temps sur la page Facebook d'Oncle Jack.

Oncle Jack est une vraie curiosité dans le petit monde du rock sudiste « made in France », en effet comme ils aiment à le dire, ils sont les vrais sudistes puisqu’ils habitent vraiment dans le sud … de la France. Trêve de plaisanteries, l’heure du live approche, et devant environ 80 privilégiés Oncle Jack va enchaîner les titres dans l’ordre de l’album, le ton étant donné d’entrée avec « Straight Arrow Straight » qui nous fait taper du pied, puis « Strong Will Survive », un boogie sudiste rapide, qui fait la part belle aux tierces de guitares avec un bon solo d’harmonica et une six-cordes bien rock qui envoie un solo incendiaire. La palme revient bien sûr à « Virtual Glory » qui commence par une lente ballade « Southern country » avec une slide splendide puis le morceau s’accélère pour une envolée de guitares sudistes très mélodiques, on a droit a un duel de guitares qui n’est pas sans rappeler Lizard.

On finit sur le titre « Marian Sanvensa » un country-rock calqué sur « Call Me The Breeze », hommage à Marian qui accueille chaque année en concert le groupe dans son auberge de l’Aveyron. Oncle Jack c’est un groupe qui aime privilégier un large éclectisme musical entre « Heavy Blues Rock » et « Southern Rock ».

AH, j’allais oublier, mais la vidéo vous permettra dans quelques temps de vous faire votre idée, il faut voir Oncle Jack sur scène, car le combo dispose d’un vrai frontman dans la grande tradition des groupes sudistes, Alain Chopo est un peu notre Danny Joe Brown à nous, et rien que pour cela je n’aurais pour rien au monde raté ce déplacement et je n’ai qu’une hâte, c’est de revoir le groupe en live. Keep On Rockin’.