BLACK STAR RIDERS: Heavy Fire (2017)
Ce qui n'était au départ qu'un test pour Scott Gorham après l'arrêt définitif (semble-t-il) de Thin Lizzy a l'air de devenir au fil du temps un vrai groupe sur le long terme... En effet c'est le troisième album de Black Star Riders que nous proposent aujourd'hui Scott et sa bande !
Le groupe se compose toujours de Mr Gorham entouré de Damon Johnson à la guitare, Ricky Warwick au chant, Robbie Crane à la basse et de l'incontournable Jimmy DeGrasso à la batterie. Toujours pas de clavier en vue au sein de la formation contrairement à Thin Lizzy mais après tout pourquoi pas car cela donne un son plus brut et moins lisse au final ! Ce qui rapproche le plus Black Star Riders de la bande à Phil Lynott c'est sans aucun doute la voix de Ricky qui sonne de plus en plus comme celle de l'Irlandais à tel point que cela en devient troublant. Musicalement également, il faut bien reconnaître que Gorham ne renie en aucun cas son passé mémorable et certains morceaux ne dépareraient pas sur "Bad Reputation", "Chinatown" ou "Jailbreak"... Ecoutez ne serait-ce que "Dancing With The Wrong Girl" pour vous en convaincre ! Ce nouvel album qui succède aux déjà excellents "All Hell Breaks Loose" de 2013 et "The Killer Instinct" de 2015 est un véritable concentré de riffs imparables et de mélodies ciselées. Produit par Nick Raskulinecz, dont on connaît bien le travail notamment pour Rush, Deftones ou Foo Fighters, ce "Heavy Fire" est mené tambour battant grâce à des brûlots comme le titre éponyme, "When The Night Comes In", "Who Rides The Tiger" ou "Testify Or Say Goodbye" (qui mériterait aisément de passer en radio !)... La pression retombe juste un peu avec "Cold War Love", magnifique ballade, ou le titre bonus "Fade" qui clôt l'album de la plus belle des façons !
Au final on peut donc dire sans hésiter que Black Star Riders n'a pas fini de nous surprendre et que le groupe progresse d'album en album... On attend maintenant la tournée "Heavy Fire" pour revoir en vrai ce héros des 70's qu'est Scott Gorham et sa bande de fines gâchettes !
Merci à Valérie Reux et Nuclear Blast...
Olivier Carle