LOUISIANA'  S LEROUX:  One of Those Days (2020)
    
    
    
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
    
    
    
    
    
    
    .png)
    
  Voici en  cette année 2020 une des plus riches sources musicales du vieux sud  de nouveau en action pour notre bonheur, les bien nommés Louisiana's  Leroux, véritable institution en Louisiane, au même titre que  Potliquor et The Radiators. Ce nouvel opus "One of Those Days"  est tout simplement grandiose, et l'on y retrouve de la formation  originale de 1978 et de leurs deux prestigieux premier et second  album (Leroux - Louisiana's leroux /1978 et Keep the Fire  Burnin'/1979) Leon Medica/basse et Tony Haselden/lead guitare et  slide, et Rod Roddy/piano. Le guitariste Jim Odom, présent depuis  l'album de 1983 "So Fired Up", est aussi de la partie. Leur  nouveau chanteur Jeff Mc Carty se montre brillant avec une voix soul  au top niveau. Leur musique coule dans l'oreille comme un nectar  précieux dès le départ avec le titre-album "One of Those  Days" composé par Jim Odom, très « allmanien »  dans sa construction, une véritable délectation. Ça  continue royalement sur la reprise de Dustin Ransom "No One's  Gonna Love Me (Like The Way You Do)" avec une légère  harmonisation des guitares, ensuite on rentre jusqu’à la fin de  l'album dans un groove rhythm and blues, soul, funky typiquement  louisianais qui a fait la gloire des artistes comme Dr John, Allen  Toussaint, The Meters, The Neville Brothers... Louisiana's Leroux  perpétue la tradition avec à la clé de très bonne parties de  guitare sur des titres comme "Lucy Anna" ou "After  All". Un solide mano a mano des guitares, dont l'une en slide,  s'exprime sur "Nothing Left To Lose" qui me rappelle le  seul disque de High Cotton datant de 1975 produit par Allen  Toussaint. Par la suite, du feeling à fleur de peau sur le country  soul "The Song Goes On", de même sur la reprise  "Lifeline /Redux" de leur opus "So Fired Up/1983"  joué différemment. Ensuite  les musiciens peaufinent aussi leur  savoir-faire sur l'instrumental "Sauce Piquante" avec en  finale une nouvelle version de leur standard datant de 1978 "New  Orleans Ladies" avec en invité au mediator Tab Benoit qui avait  déjà enregistré une version sur son album de 2008 « Tab  Benoit With Louisiana's Leroux/Night Train To Nashville » avec  la participation de Jimmy Hall. En conclusion, ne passez pas à  côté de cette musique-plaisir louisianaise conçue par des pros .
Jacques Dersigny
    
  Dix  huit ans après leur dernier effort en studio, les musiciens de Baton  Rouge (Louisiane) repartent du bon pied avec leur dernier disque  sorti cette année. La  formation compte dans ses rangs deux membres originaux (le guitariste  Tony Haselden et le claviériste Rod Roddy) plus le guitariste Jim  Odom qui avait rejoint le groupe au milieu des années 80. Dès  le début, il n’y a aucune question à se poser. Le titre « One  of these days » se révèle très efficace avec un groove  funky, de bonnes phrases de six-cordes entre les couplets, un break  endiablé débouchant sur un solo d’orgue bien envoyé et un  excellent solo de gratte final. Pas de doute, nos gaillards ont  toujours la forme !
  On  continue sur cette lancée avec « No one’s gonna love me »,  une très belle ballade soul dont les guitares harmonisées précèdent  un solo sympa. « Don’t  rescue me » s’apparente à un blues-rock délicat au tempo  moyen et aux accents sudistes qui s’achève en harmonie de  six-cordes.
  « After  all » est un slow gorgé de soul et de mélodie tandis que  « Nothing left to lose » mélange pop et funk sur une  rythmique complexe.Le  morceau funky/jazz « Lifeline redux » propose un solo de  guitare mémorable et impressionnant de technique mais aussi de  feeling. Il ne faut pas oublier non plus de mentionner « Sauce  piquante », un instrumental funky sur un tempo médium. Le  disque s’achève sur la reprise du premier tube du combo en 1978,  « New Orleans ladies ». Cette superbe ballade est  embellie par un splendide solo du guitariste Tab Benoit. Quand  on décortique les crédits, on s’aperçoit qu’un certain Bobby  Kimball officie aux chœurs. S’agit-il de l’ancien chanteur de  Toto ? Impossible de le savoir. Cet  album de qualité s’inscrit sans problème dans la discographie de  Louisiana’s Leroux et ramène carrément l’auditeur à l’âge  d’or du groupe. Comme  le chantaient si bien les Louisianais en 1979, Keep the fire  burning !
Olivier Aubry