THE
PRETTY THINGS
40 th Anniversary Live in Brighton
Musicians: Nach : claviers et choeurs, Francois : batterie et choeurs, Crock
: chant lead
Steve : guitare, Stan W : basse et choeurs
Titres:
1-Rève
2-Out of nowhere
3-Halfway to infinity
4-Vivre sans lumière
5-Waterfall
6-La haine et la souffrance
7-Timecurve Warcurse
8-Everything is nothing
9-S.O.S
10-My secret please
Prestigieux
DVD live qui vient commémorer le quarantième anniversaire, des
bad boys anglais the Pretty Things qualifiés dans les années
soixante de teigneux, sauvages, classés aussi comme une des meilleures
formations de rhythm'n blues anglais, plus féroces que les stones,
dont Dick Taylor a tenu la guitare basse avec les Rolling Stones à
leur début, mais les quitta pour former son propre groupe, avec Phil
May, chanteur et harmoniciste, en répétant dans leurs garages
avec des guitares directement branchées sur un tourne-disque puis vint
l'enregistrement des premiers singles chez Fontana, avec les titres Big Boss
Man du bluesman Jimmy Reed, Rosalyn, Don't Bring me Down, Come See Me qu'on
retrouve sur ce DVD live couplé à un CD. La période psychédélique
de 1968 avec l'album S-F-SORROW premier opéra rock de l'histoire, une
bonne année avant le TOMMY des WHO est aussi présent sur le
DVD, avec les titres S-FSORROW mais aussi Baron Saturday chanté par
Dick Taylor, et Balloon Burning et ses mélodies en harmonie, le frénétique
titre L-S-D est aussi bien sur de la partie, et pour achever ce live Brighton
2004, ces légendes vivantes, nous envoient un ROUTE 66,des plus hargneux,
ruez vous sur ce DVD, pour honorer ce groupe qui a toujours
gardé la foi.
Jacques Dersigny
J'ai des fois, l'impression, qu'en France le temps s'est arrêté
à la fin des années 80, et qu'en terme de hard-rock, beaucoup
de groupes de l'époque n'avaient de cesse que de s'inspirer de Iron
Maiden et de sortir des albums aux compositions complexes et alambiquées,
contenants multitude de breaks de batterie, de mélodies à 2
guitares à la tierce et de voix en avant plus ou moins viriles.
Heureusement, Awacks a su (même s'il en reste quelques traces) dépasser
le stade du ridicule avec ce troisième album. Pourquoi ?
Mais parce que ce disque est fait dans la foi et avec sincérité,
en gros ces gars là croient à ce qu'ils font et ils le font
bien. Donc, bon là bien sûr on est dans du hard-rock progressif,
hein,
avec ambiance synthé-machin-lutins-farfadets, licornes, textes qui
respirent la de joie de vivre "vivre sans lumière ", "la
haine et la souffrance ", des riffs de guitare ultra travaillés
où tu sais plus quand ça commence et quand ça fini, mais
bon l'ensemble tiens la route.
Le chanteur alterne français et anglais et, curieusement, s'il perd
de la puissance en anglais, c'est là qu'il est le meilleur et il arrive
à entrer dans la peau du personnage de
Fish, oui c'est
ça,
j'l'ai dit, le Marilion français ! Les Awacks sont le Marillion français,
mais rassurez vous ils sont
à la hauteur, car comme je l'ai dit, ça joue bien malgré
tout, ils sont servis par une production acceptable somme toute, et, dans
leur style ils sont bons.
Si je puis me permettre un avis, ce serait nettement mieux exclusivement en
anglais.
Fabrice Garcia