On n'oubliera pas de si tôt ce 21 juin 2014, non pas que ce soit le jour de la Fête de la Musique (?), mais bien car le programme du Hellfest 2014 a été exceptionnel, au point que tout le monde se demande bien comment faire encore plus fort en 2015 ! Toujours plus fort, me direz vous, bon certes il reste quelques mastodontes à faire venir, Van Halen en premier, AC/DC, et pourquoi pas Pink Floyd, dont on annonce la sortie d’un nouveau disque à la rentrée.
Bon laissons ces supputations de comptoir, et revenons à nos moutons, l’édition 2014 du festival que tout le monde attendait depuis 6 mois. Notre équipe était donc présente ce samedi matin pour voir d’entrée Miss May I sur Main Stage 2. Le quintet tout droit venu de l’Ohio, a enchaîné entre autres les titres « Day by Day », « Hero With No Conviction », ou « Echoes », sans charisme et un son un peu sourd. Bref, après cela, quelques mètres à droite pour nous rendre sur Main Stage 1 et voir ce qui allait se révéler être la très bonne surprise du festival : soyons clair les New-Yorkaises de Lez Zeppelin ont un charme féminin qui m’a totalement conquis, la superbe Shannon Conley a une voix rock et puissante et cela nous permet de passer un très agréable moment, surtout quand arrive « Dazed and Confusion », et le solo de guitare avec l’archet de violon, qui a enthousiasmé le public tout comme les classiques « Black Dog » et « Rock And Roll ».
Quelques minutes le temps d’aller se désaltérer, et on a droit à Skid Row. Bon là je vais être direct, j’ai beaucoup aimé ce groupe à ses débuts, mais j’aimais surtout grâce à leur chanteur Sebastien Bach. Bon, Johnny Solinger assure bien, mais je ne rentre pas dedans, même si je suis enthousiaste sur les tubes comme « Get The Fuck Out ». On continue avec Walking Papers, le groupe de Duff Mc Kagan, dont le hard rock conviendrait mieux en salle que sur une scène immense. Dagoba enchaîne sur Main Stage 2 à 17 h 50 avec un public très enthousiaste, « In Reptile » débute le set, et le public headbang et soyons clair une heure cela n’est pas assez, après un final de feu sur « The White Guy », on ne peut que souhaiter à ce groupe le même succès qu’à Gojira.
Extreme apparaît alors sur scène et là soyons clair Nuno Bettencourt, le beau gosse va monter qu’il est toujours un vrai guitar hero, s’il en reste encore (?) et qu’il n’a rien perdu de ses qualités rock en passant chez Rihanna, Le set sera en grande partie tiré de Pornograffitti, et on aura tous été heureux de voir ce groupe en live, encore un super moment. Bon là on arrive au soir et les groupes s’enchaînent, entre autres Hatebreed, avec son hardcore bourrin emmené par Jamy Jasta.
Et là on arrive aux deux mastodontes classic rock, Deep Purple et Status Quo. Soyons clair j’étais très heureux de revoir Deep Purple. La dernière fois que je les avais vus, c’était au Zénith de Paris et Lynyrd Skynyrd était en première partie. Bon ce jour là, je les entendus, mais bon après un concert de Skynyrd je n’écoute plus grand-chose, et j’avais surtout parlé avec mon ami Luc. Donc c’était la troisième fois que les voyais, et pour être franc je me demande toujours ce que fait Steve Morse là, lui qui a abandonné la musique dans les années 80 pour être steward. Donc à par la question « que fait notre sudiste là ? », on a passé un bon moment notamment une version allongé de « Black Night » avec un superbe Roger Glover et sa basse éternelle. Sinon, sans remuer le couteau dans la plaie des fans, je me demande toujours pourquoi le seul guitar hero vivant, Richie Blackmore que j’ai vu une fois avec le groupe, n’est plus là. Ne pourrait-on pas prévoir un petit retour ?
Status Quo c’est évidemment l’inverse, toujours là et bien là, pétant le feu sur scène, et un public délirant lorsque les premières notes de « Caroline » retentissent. Francis Rossi et Rick Parfitt assurent toujours. Je ne vais pas vous refaire tout le concert, leur boogie est intemporel. Seul bémol : d’où j’étais situé, j’ai surtout vu des silhouettes.
Aerosmith se présente alors sur scène et là même si je suis loin, on a droit au show à l’américaine attendu, devant 45000 personnes. Malheureusement je n’ai pas de photos à vous montrer, donc on gardera l’image d’un Steven Tyler survolté qui nous a montré pourquoi ce groupe est toujours là en 2014.
Avenged Sevenfold a été une autre superbe surprise : formé en 1999, le groupe californien a été très attendu pour clôturer cette superbe journée. Un set trop court, dix titres, mais « Afterlife », et en rappel « Unholy Confessions », montreront que ce groupe a assuré le meilleur show de la journée.
Merci au Hellfest et longue vie au festival.
Philippe Archambeau
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