TEN
YEARS AFTER
Le Forum Vauréal 8 juin 2007
Magnifique
prestation de Ten Years After à Vauréal près de Cergy,
en grande banlieue parisienne, le vendredi 15 juin
Après avoir
joué devant 400 000 personnes à Woodstock
il y a près de 40 ans, les voilà dans une salle de 450 spectateurs,
pleine à craquer
Parce qu'ils ont toujours la foi et la pèche, et ce soir-là
les absents avaient tort !
Alvin Lee est parti pour de sombres histoires financières et d'égo
à la fin du siècle dernier, et il a été remplacé
au pied levé par le jeune -30 ans- mais talentueux Joe Gooch.
Après " Now " un premier album prometteur en 2004, et un
double Live qui décoiffe bien
" Roadworks " en 2005, voilà le groupe qui tourne toujours
et s'apprête à enregistrer prochainement un DVD attendu par de
nombreux fans.
Joe Gooch a su remplacer Alvin Lee, chose ardue de par l'importante personnalité
du charismatique guitariste, en s'adaptant parfaitement au style de son prédécesseur
tout
en y mettant sa propre marque, sans dénaturer l'esprit du groupe. Belle
performance donc,
et on ne peut que l'en féliciter, tant la tâche aurait rebuté
plus d'un guitariste. Il lui a fallu également conquérir le
public qui ne pouvait pas manquer d'établir des comparaisons sur tous
les anciens morceaux, et une fois de plus on ne peut que tirer notre chapeau
à Joe pour avoir brillamment passé l'épreuve de la scène.
C'est ce que nous avons pu voir une fois de plus à Vauréal,
juste après deux autres concerts en banlieue parisienne Chènevières
et Le Plan, et avant le festival de Dieppe.
Pas de première partie, le groupe s'empare de la scène et nous
délivre " Working On The Road ", puis " King Of The
Blues ", histoire de bien chauffer une salle déjà toute
acquise
à leur cause. Un petit " Hear Me Calling " calme mais toujours
efficace, avant une nouvelle série TYA nouvelle version avec "
Angry ", " Time To Kill ", " I'll Make It Easy For You
"
et " Big Black 45 ".
On ne peut qu'apprécier, grâce aux très bonnes conditions
du Forum de Vauréal, l'aisance de Joe Gooch, la dextérité
de Léo Lyons à la basse, le volume énergique du son de
la batterie de Ric Lee et la justesse des petites touches musicales qu'ajoute
le clavier de Chick Churchill. Une première partie sans temps mort
donc, avant de laisser Ric Lee sur " The Hobbit " et son fameux
solo de batterie brillant et pas lassant, pas excessivement démonstratif
ni professoral, mais puissant et clair à la fois.
Les autres musiciens se changent pendant ce temps-là avant une deuxième
partie consacrée aux " classiques " du groupe. Ils enchaînent
alors les grands standards, classiques mais toujours efficaces, et joués
avec la même force qu'aux premiers jours ;
on a donc droit à " Love Like A Man ", " I'd Love To
Change The World ", " Good Morning Little Schoolgirl ", "
I Can't Keep From Crying Sometimes ", avant un tant attendu
" I'm Going Home " dévastateur. Petite pause enfin et rappel
avec " Reasons Why "
et " Choo Choo Mama ", histoire de faire plaisir à tout le
monde et bien clôturer la soirée.
Comme Ric Lee nous l'avait annoncé dans un français hésitant
mais sans faute, les musiciens viennent quelques minutes après le show
au milieu du public, et font preuve d'une grande disponibilité pour
des photos, dédicaces et discussions dont on aimerait qu'elles durent
toute la nuit, tellement est extraordinaire le contact avec ces légendes
vivantes qui ont su rester disponibles. Tous les spectateurs ont passé
une excellente
soirée grâce à Ten Years After. Merci les gars, et surtout
ne changez pas
et revenez nous voir bientôt !
David André
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