BACCHUS : 40 ANS DE ROCK SUDISTE

Le FESTIROCK d’Ancerville 2015 nous a donné l’occasion de voir enfin sur scène BACCHUS le premier groupe à avoir joué du rock sudiste en France, et de rencontrer son chanteur Christian Nicolas. Le festival cette année a vu le groupe local HOLLYGANGBANG assurer la première partie, puis donc BACCHUS en second et les ZZ TOP’s tribute band plus vrais que les vrais ont assuré la tête d’affiche. Un tribute anglais qui assure vraiment et une soirée qui a rempli la salle, que demander de plus pour passer une superbe soirée ?

Nous en avons profité pour poser ensuite à Christian quelques questions sur BACCHUS pour Road to Jacksonville.

Merci Christian de bien vouloir répondre. Quelques jours après le Festirock, tu es déjà rentré aux USA ?
Qu’y fais-tu là bas ?

Je vais régulièrement aux USA car j’ai un site de vente de guitares sur internet (USA-Guitares.com)
où j’importe et vends des guitares américaines d’occasion.

Cette fois je suis allé en Californie non seulement pour trouver des guitares (à noter que j’ai quand même déniché une magnifique Martin D-45 en palissandre de Rio), mais également pour chercher une propriété car j’ai l’intention de m’installer là-bas. En fait c’est un projet que j’ai dans la tête depuis très longtemps et que la conjoncture des événements des quinze dernières années (passage à l’euro, crise des « subprimes »,…) m’a permis d’envisager sérieusement. J’ai déjà investi dans un ranch en Floride mais me suis vite aperçu que le climat n’est pas si idéal, surtout en été. Donc je vise maintenant la Californie, plus propice culturellement et climatiquement. Ce n’est pas pour rien que tout le monde veut vivre là-bas !

Pour nos lecteurs, peux-tu nous en dire plus sur les débuts du groupe en 1973, qui étaient ses membres ? Peux-tu nous en dire plus sur eux ?

Same old story : Bacchus est né en 1973 de la fusion de deux groupes de St Dizier: J’étais le guitariste de l’un et Baldi (Michel Giraldi) le batteur de l’autre. Baldi et moi sommes maintenant considérés comme les deux membres fondateurs du groupe.

Baldi a arrêté définitivement la batterie il y a quelques années, je reste donc le seul membre fondateur en place actuellement dans Bacchus. Les autres musiciens actuellement sont : Giovanni NATALE, guitariste, un « ancien » qui a fait partie du groupe de 78 à 80. Les deux autres, Sylvain DENNI (batterie) et Gilles THIEBAULT (basse) sont rentrés dans le groupe lors de la dernière reformation.

Le groupe au départ était spécialisé en reprises entre autres de Ten Years After, Rolling Stones, Canned Heat, ou Wishbone Ash, puis de Lynyrd Skynyrd, qu’est ce qui a fait que le répertoire du groupe se soit destiné au rock sudiste ?

En 1975 au festival d’Orange j’ai fait la connaissance d’un mec de Chaumont (Gégé) qui m’a invité à repasser chez lui au retour du festival. C’est lui qui ce jour-là m’a fait écouter pour la première fois Skynyrd et ZZ Top ! Ça a été la révélation que tu imagines et on a tout de suite décidé dans Bacchus de se tourner vers le rock sudiste.

Te souviens-tu d’avoir gagné le Tremplin du Golf Drouot en 1977 ?

Non, car on n’a pas gagné en 1977 ! On a fait deuxième derrière un groupe qui s’appelait « Ils étaient Quatre » qui faisait (déjà à l’époque) un tribute Beatles. On a gagné l’année suivante et encore une autre fois, je ne sais plus les dates exactes, et on a aussi fait des sessions en tête d’affiche au Golf Drouot en dehors du Tremplin.

Vous avez enregistré un seul 45 Tours en 1982, « Le beaujolais nouveau est arrivé », qui a composé ce titre et comment ce 45 Tours a-t-il été enregistré ?

J’ai moi-même écrit les deux titres du 45T « Le Beaujolais Nouveau est Arrivé » et «  Double Rhum ». Nous avions à l’époque signé chez BBR (Big Beat Records) avec un producteur nommé Jacky Challard (bassiste de Polnareff) qui nous avait fait enregistrer au studio Davoult à Paris. C’était à l’époque le top (France Gall enregistrait en même temps juste à côté).

A combien a-t-il été tiré ? Il doit être collector aujourd’hui ?

Je ne sais pas à combien il a été tiré, ni même combien il s’en est vendu. La prod' ne nous l’a pas communiqué. Je me suis laissé dire qu’il est effectivement collector aujourd’hui et qu’il vaudrait dans les 50 euros, sous toutes réserves car je n’ai aucun moyen de vérifier cette information.

Vous composiez régulièrement des titres, peux-tu nous dire de quoi « Marche sur les pieds d’un sudiste » parle ?

C’est Baldi qui a écrit ce titre. En fait c’est « Marche pas sur les pieds d’un sudiste ». Ce morceau et quelques autres du même genre (« Le bar du marché », « M’sieur le juge », « Jo »…) sont en quelque sorte le reflet du caractère un peu « turbulent » que nous avions à l’époque. Il faut dire que nos mentors de Jacksonville ne se gênaient pas pour montrer l’exemple !

Quels sont les titres originaux dont vous êtes le plus fier ? « Double rhum », « Casse du siècle », « B » ? Ou un autre ?

Ne demande jamais à une mère lequel de ses enfants elle préfère !

Comment faisiez-vous pour les parties de guitares, qui faisait quoi ?

Lorsque je fais un morceau, je compose moi-même toutes les parties de guitares, y compris la basse. Je ne laisse en blanc que les solos que je ne fais pas.

Etonnamment, vous chantiez en français quand vous composiez, quelle en était la raison ?

On s’est mis au français pratiquement contraints et forcés car à l’époque les producteurs ne voulaient plus signer de groupes qui chantaient en anglais (merci Jack Lang…). Et il faut bien se rendre compte qu’au début des années 80, sans réseaux sociaux et sans Internet, il n’était pas question de faire un CD comme maintenant en auto production.

Mais je ne regrette pas d’avoir dû écrire mes textes dans la langue de Cambronne. Finalement je m’y suis mis assez facilement et cela permet de faire passer des trucs qui n’auraient pas eu de sens en anglais.

Parmi, les reprises que vous faisiez sur scène, quelle est celle que vous préfériez ? « Tuesday’s Gone » ?

Chaque fois qu’on reprenait un nouveau titre, que ce soit Skynyrd, ZZ Top, 38 Special, etc…
c’était celui-là qui avait la préférence, c’est bien normal.

Quelles sont les raisons qui ont fait que le groupe s’est arrêté une première fois en 1983 ?

Le groupe était en « roue libre » depuis déjà un moment et on a décidé qu’une séparation était préférable
à une déchéance.

Qui a eu l’idée de reprendre « Robin Hood » de 38 Special, un groupe qui est rarement repris en France ?

C’est moi. J’adore ! Ce morceau me fait penser à une « Jig » (mot anglais pour gigue, NdR.)
irlandaise en version rock…

Vous avez recommencé en 1991, en reprenant des titres de Lynyrd Skynyrd sous le nom de Back Us, peux-tu nous parler du concert de 1992 où vous étiez tous habillés en uniforme sudiste ? Quelle en était la raison ?
Qui avait eu l’idée ?

Le nom de « Back US » avait une triple signification : La première bien sûr était l’analogie avec Bacchus. La deuxième, tout le monde l’as comprise, c’est la traduction littérale qui signifie « Nous, de retour ». Mais la troisième bien peu l’ont devinée : en fait l’un des premier noms de Skynyrd était « US », qui en américain peut signifier « Nous » ou « United States ». Donc « Back US »était aussi une façon de rendre hommage aux sept de Jacksonville !

Pour le concert de 92 je ne sais plus qui a eu l’idée mais pour une reformation de Bacchus, qui suivait en quelque sorte celle de Skynyrd, le tribute s’imposait, donc on a fait la totale avec le drapeau et les fringues pour faire le show…

Il faut dire aussi que sans Internet et avec des médias limités, si Skynyrd s’est reformé en 87 nous n’en avons eu connaissance que début 1990, lorsque je suis tombé par hasard sur une vidéo de la tournée « Lynyrd Skynyrd Tribute Tour », avec Johnny Van Zant et Ed King. (La reformation de Lynyrd Skynyrd avait pourtant été largement diffusée dans la presse spécialisée, y compris française, même si c'était trop souvent sous la forme d'entrefilets, et la sortie de l'album live « Southern by the Grace of God » avait elle aussi été commentée un peu partout dès 1987 sous forme de chroniques, NdR.) Je me souviens que la vidéo étant au standard américain NTSC, j’ai dû courir acheter un magnétoscope spécialement pour pouvoir la visionner !

Cela a suffi pour ranimer la flamme : un an avant que Skynyrd ne vienne jouer en France en 91, je suis moi-même allé avec un pote à Jacksonville pour y retrouver leurs traces. C’est ainsi qu’après avoir été sur la tombe de Ronnie, Steve et Cassie (Allen Collins n’était pas encore décédé), nous avons retrouvé au terme d’un long périple la ferme de Green Cove Springs où ils répétaient dans les années 70, dans la fameuse « Hell House » ! La propriétaire des lieux a été très sympa et nous a montré l’emplacement. En fait il ne reste plus que la dalle car la cabane a brûlé dans les années 80 ! Elle nous a également montré les endroits où la plupart des photos de promo de l’époque on été prises, notamment celle du dos de la pochette de « Nuthin’ Fancy » où Billy fait un doigt d’honneur…

Au moment de partir, et après l’avoir chaleureusement remerciée pour sa gentillesse, je lui ai demandé si « par hasard » elle n’aurait pas conservé quelques « trucs » que les Skynyrd auraient laissé traîner… Sa réponse fut édifiante : « Mon pauvre monsieur j’en avais un carton entier rempli, avec tout un tas de choses que j’avais récupéré dans la cabane (Hell House). Ce carton est resté là plus de 15 ans mais Judy (la veuve de Ronnie Van Zant) est venue le récupérer le mois dernier ! ».

C’est ainsi qu’on a quitté Green Cove Springs, avec l’impression d’être passé de très près à côté d’un Grand Moment !

A propos, quelle est ta position sur le drapeau sudiste, certains groupes sudistes le mettent avec eux sur scène, d’autres non, en aviez-vous un sur scène quand vous jouiez avec BACCHUS ?

Epineux sujet… D’abord malgré les récents événements je refuse de considérer le drapeau confédéré comme un symbole de racisme, comme certains aiment à le faire croire. Pour moi ramener ce symbole à l’esclavagisme n’a pas plus de sens que de ramener le drapeau français à l’impérialisme de Napoléon.

Cependant il est impossible d’en nier la dimension politique : Johnny Van Zant, Gary Rossington et Skynyrd en général revendiquent clairement leur penchant pour la droite américaine républicaine (au détriment des démocrates d’Obama), allant même jusqu’à étaler la puissance militaire des USA sur leurs clips vidéos à l’époque de la guerre contre l’Irak… (Alors que Ronnie Van Zant à son époque, anti-raciste et très sensible aux milieux naturels et à l'écologie, plaidait au contraire ouvertement pour les Démocrates, comme beaucoup d'habitants du Sud d'ailleurs où c'est le parti traditionnel de la région, contrairement à ce qu'on pourrait penser, au point où en 1976 Ronnie avait ouvertement soutenu la candidature de Jimmy Carter pour la Présidence des Etats-Unis, NdR.) C’est entre autres à cause de cela que certains groupes qui pourraient être qualifiés de « sudistes » comme Black Crowes refusent l’amalgame avec Skynyrd…

En deux mots je pense que si le drapeau confédéré n’est pas un symbole de racisme, c’est indéniablement
un signe politique qui penche vers la droite américaine.

Et c’est aussi et surtout une question de mentalité : en France, qui osera mettre un drapeau français devant sa porte ou seulement crier « vive la France » ? Il passera immédiatement pour un demeuré ou pour un facho.

Aux USA c’est le contraire, les Américains revendiquent le « proud to be American » (fier d’être Américain) et ne pas être patriote est considéré par beaucoup comme une trahison, surtout depuis le 11 septembre 2001…

Alors pour répondre à ta question, si avec Bacchus on a utilisé le drapeau sudiste sur scène quand on faisait le tribute Skynyrd, je pense qu’ainsi ça pouvait avoir un sens comme ça peut peut-être avoir un sens dans un festival de rock sudiste comme le Festirock d’Ancerville. Mais sorti de ces contextes particuliers je ne comprends pas bien comment un groupe français pourrait revendiquer un patriotisme, voire un nationalisme, pour un pays qui n’est pas le sien ?!

Peux-tu nous en dire plus sur la soirée des 30 ans du groupe qui eut lieu avec tous les membres du groupe le 5 octobre 2002 ? As-tu quelques anecdotes à nous raconter ?

La soirée du 5 octobre 2002 avait le double but de fêter les 30 ans du groupe et sa deuxième reformation. Ça a été épique ! On a refusé je ne sais plus combien de personnes… Il y a des mecs qui se sont retrouvés là et qui ne s’étaient pas revus depuis plus de vingt ans !

Votre première partie était assurée par Southern Special Band, groupe que nous avons chroniqué, sais-tu ce que sont devenus ses membres ?

Aux dernières nouvelles le groupe est dissout et son leader, William, a remonté un tribute Gallagher.

Quelques années après, tu as sorti BACCHUS and friends, le premier disque en cd de Bacchus, peux-tu nous en dire plus sur ce disque ?

J’avais quelques idées de compos qui traînaient dans les tiroirs depuis déjà un moment et je me suis donc remis au boulot pour écrire quatre nouveaux textes (« Rendez vous à St Dizier », « …et une bouteille de Rome », « Godasse blues » et « Bye bye grey »). On a ajouté à cela un autre morceau écrit par Gio (« Killing me babe »), quelques vieilles compos à moi retravaillées (« Le Blues fils », « Jo » et « Bâtiment 30 ») et pour finir une paire de « covers » (reprises, NdR.) dont l’incontournable « No more white horses », une reprise d’un trio de rock progressif anglais nommé T2 qui avait fait le succès de Bacchus dans les années 70.

Nous avons eu pas mal de bons échos sur ce CD, notamment sur le titre « Rendez vous à St Dizier » et j’en ai été le premier agréablement surpris car c’était la première fois que le sujet que j’abordais en texte était un drame (en l’occurrence un accident de la route) et j’avais un peu peur que ça passe mal…

Nos lecteurs peuvent-ils encore se le procurer ?

Je crois qu’il en reste quelques uns mais c’est vraiment la fin.

Y a-t-il encore une possibilité de voir un disque de Bacchus sortir ?

Rien n’est impossible mais sérieusement je ne pense pas… J’ai bien encore quelques idées de compos mais mon esprit est surtout tourné vers mon déménagement aux US et je n’ai pas la tête à grand-chose d’autre.

Bacchus semble avoir porté la bonne parole, quand on voit le nombre de fans de rock sudiste autour de St-Dizier, avec des groupes comme Natchez et maintenant Redneck, penses tu que vous ayez eu une influence ?

Je pense que ce ne sera pas prétentieux de dire que Bacchus a été LE groupe qui a fait connaître le rock sudiste dans la région de St Dizier, et peut être même plus largement. Après, que d’autres groupes se soient inspirés un peu plus tard de ce même rock sudiste ne veut pas dire qu’ils ont été influencés par Bacchus, bien entendu. Natchez propose une musique d’une grande originalité et d’une grande richesse harmonique. Manu compose vraiment dans cet esprit « sudiste », chose que moi-même je ne fais pas systématiquement… Quant aux Rednecks je les vois évoluer à chaque nouveau concert et je pense qu’ils ont un bel avenir !

Quand tu es aux Usa, as-tu le temps de voir des groupes sudistes ?

J’ai fait la « Rock Legend Cruise » en février dernier et la « Simple Man Cruise » l’année d’avant, donc si tu as vu le programme de ces deux manifestations tu sais qu’en matière de groupes sudistes y’avait de quoi faire ! Mais je ne suis pas sectaire, et je ne vais pas voir QUE des groupes sudistes. D’ailleurs on a tendance en France à classer un peu vite dans cette catégorie certains groupes comme ZZ Top ou Point Blank qui eux-mêmes ne se considèrent absolument pas comme « groupe sudiste ».

Quels sont tes groupes sudistes préférés hormis Lynyrd Skynyrd ?

Ça c’est vraiment une question à la con, mais je vais quand même y répondre ! D’abord comme je te le disais je n’écoute pas que du rock sudiste, loin s’en faut : Bob Seger, Allman Brothers Band, Eagles, CSN&Y, Creedence Clearwater Revival, Doobie Brothers, Jean Pass et Desmeilleur (célèbre duo)…

Pour ce qui est des sudistes, en dehors des sentiers battus j’aime beaucoup Outlaws et un autre groupe moins connu en France mais qui a quand même enregistré pas moins de onze albums : The Dixie Dregs.

Peux-tu nous dire quelques mots sur What, le groupe que tu formes avec des membres du Peter Alexander Band ?

En 1990 j’ai quitté St Dizier pour aller vivre en région parisienne, du côté de Fontainebleau, et y monter un bar musical. J’ai ainsi fait la connaissance du PAB et je les ai même fait jouer plusieurs fois dans mon établissement ainsi qu’à St Dizier, où j’avais bien sûr gardé des contacts.

En juillet 1995, Christophe Dupeu (harmoniciste du PAB) se voit proposer par Johnny de participer dans un premier temps à l’enregistrement de « Lorada » et dans un deuxième temps de faire Bercy avec lui (en fait il restera quatre ans et fera même les concerts de Las Vegas et du Stade de France). Du coup le PAB se retrouve sur le carreau car l’harmo était un élément majeur du groupe. Il faut aussi savoir qu’à l’époque on boeufait régulièrement avec le Sioux, Bob, Balinou et René (musiciens du PAB) dans mon bar jusqu’à tôt le matin… Donc quand j’ai revendu ce rade et que Christophe a déserté on s’est retrouvés tout naturellement sur scène à reprendre les tournées du PAB sous le nom de What !

Si tu devais rester sur une île déserte, quels disques emmènerais-tu avec toi ?

Je m’assurerais d’abord qu’il y a l’électricité sur ton île déserte, ou au moins une bonne provision de piles !

Blague à part c’est quand même une question démodée car quand je pense que la discographie complète de tous mes groupes préférés (et il y en a beaucoup !) tient sur une seule clé USB, je serais vraiment con d’aller m’embarrasser avec une poignée de disques !

Légende des photos :

- Skynyrd.1.jpg : Les tombes de Ronnie, Cassie et Steve en 1990

- Skynyrd.2.jpg : L’entrée de la propriété à Green Cove Springs où se trouvait « Hell House ».
Pas vraiment du cinq étoiles !

- Skynyrd.3.jpg : Tout ce qui restait en 1990 de Hell House.
J’ose à peine penser à quoi ça ressemble aujourd’hui !

- Skynyrd.4.jpg : Le coin de pêche de Ronnie et Gary, juste à côté de Hell House en 1990

- Skynyrd.5.jpg et Skynyrd.6.jpg : Rencontre avec Skynyrd à Paris en 1991

- Skynyrd.7.jpg, Skynyrd.8.jpg, Skynyrd.9.jpg, et Skynyrd.10.jpg :
Rencontre avec Skynyrd à la maison de la Radio à Paris en 1997

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