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The
Galloway & Kelliher
Interview
de Michael Buffalo Smith
http://www.swampland.com/main/section/gritz
J’ai
rencontré Mike Galloway et Timmy Kelliher, avec le batteur Juan Perex,
en Novembre dernier
à Spartanburg lors de la Jam 4 George. Mon ami Mark Emerick (Guitariste
de Commander Cody et un type avec une âme de Sudiste dans un corps de
Nordiste) m’a souvent parlé de ces deux grands musiciens, mais
il fallait que je les rencontre en personne avant que je puisse me faire
une idée moi-même.
J’ai
partagé ma chambre avec un autre ami, Sonny Edwards de Huntsville en
Alabama.
La veille du concert en hommage à McCorkle, on s’est retrouvés
dans notre chambre avec plus
de guitares que vous pourriez imaginer. On a fait une jam et c’était
incroyable, on a joué tout d
u Marshall Tucker à Montgomery Gentry en passant par Buffalo Springfield,
avec leurs propres morceaux et mes titres à moi.
Ils m’ont
dit qu’ils venaient d’enregistrer un album, et après avoir
entendu Mike chanter
et jouer de la harpe et Timmy prendre la guitare, j’étais plutôt
inquiet avant de l’écouter.
Outlaws
and Renegades est un superbe album de rock Sudiste, et je suis convaincu que
les garçons ont vraiment un vrai joyau entre les mains.
On a donc fait une interview exclusive de ce super duo :
Vous êtes
nés en Floride les gars ? Parlez-moi de votre enfance
Mike : Oui je suis né à Sanford en Floride, en 1953. J’ai
eu une enfance heureuse et j’ai grandi dans un milieu ouvrier avec un
frère et trois sœurs, et j’étais je plus jeune.
Tim : Je suis né à Swampgoat en Floride, le 11 février
1954.
Quand
avez-vous eu vos premières expériences avec le monde de la musique ?
Mike : J’ai commencé à jouer de la batterie quand
j’étais à l’école, dans des groupes du lycée.
Tim : Je me suis intéressé à la musique avec Elvis
et les Beatles.
Qui n’aimait pas cette musique à cette époque ?
Comment
s’appelaient vos premiers groupes ? Quelles étaient vos principales
influences ?
Mike : Mon premier groupe s’appelait Kickin’ Chickin’.
Je suppose que je devais être influencé
par les Byrds, Eric Burdon et les Animals, les Rolling Stones, les Kinks et
tous les grands
groupes de cette époque.
Tim : Dans mes influences il y avait notamment les Allman Brothers et
Buffalo Springfield.
Connaissiez-vous
ou avez-vous joué avec des musiciens connus de Floride à cette
époque ?
Mike : Oui. J’ai joué avec les Nightcrawlers de Daytona Beach
et avec les Allman Joys
qui sont devenus plus tard les Allman Brothers. J’ai aussi joué
avec We The People,
qui était l’ancien groupe de Tommy Talton.
Tim : Le musicien le plus célèbre avec lequel j’ai
joué a été Bo Diddley de Gainesville.
Tommy Talton était aussi un musicien connu avec qui j’ai joué.
Tommy a toujours été mon préféré.
Parlez-moi
de votre carrière musicale et de vos relations avec King Snake Records ?
Mike : J’ai joué toute ma vie. J’ai commencé
à la batterie et plus tard j’ai joué de la guitare
et de l’harmonica. J’ai commencé à écrire des
morceaux quand j’étais dans mes dernières années
de lycée. J’ai joué pour King Snake pendant environ vingt
ans, chanteur et joueur d’harmonica.
On était sous les labels de King Snake Records et aussi de Ichaban
Records qui a racheté
King Snake. J’étais un musicien de studio chez King Snake et je
jouais avec les Midnight Creepers.
Tim : J’ai grandi dans le centre de la Floride et j’ai joué
avec pas mal de groupes locaux, les Snooks, les Moondogs et pour King Snake.
J’avais une réputation de jouer dans un groupe qui accompagnait
pas mal d’artistes de blues, comme Lester Chambers, Bo Diddley, Alex
Taylor,
Noble Thin Man Watts, Hugh Taylor, Carey Bell et Earl King parmi beaucoup
d’autres.
Depuis
combien de temps vous vous connaissez ?
Tim : Je connais Mike depuis 1978. On a joué dans quelques groupes
ensemble
mais ça c’est notre premier projet sérieux ensemble.
Tim, parle-moi
de Mike et de la manière de travailler avec lui.
Tim : Mike est un excellent musicien et compositeur, et il a une grande
présence et une forte énergie sur scène. Il sait vraiment
comment gérer un public. Avec lui, c’est facile, il suffit de
brancher sa guitare et de jouer.
Vous ne
m’avez pas dit que tous les deux vous avez joué avec Tommy Talton ?
Mike : Tommy a partagé ma chambre pendant trois ans à Orlando
quand j’étais cascadeur chez Universal Studios. C’est un
très bon ami et un super musicien.
Tim : Oui, j’ai joué avec Tommy dans un groupe du Winter
Park les Snooks. On a joué quelques concerts ensemble dans le Sud du
pays et on a fait pas mal de duos à Dubsdread à College Park
en Floride. Quelques-uns des meilleurs et plus mémorables gigs que
j’ai faits ont été ceux qu’on a joués avec
Tommy. On a toujours apprécié de jouer ensemble. Il a une méthode
unique pour faire sonner sa guitare, ce que je peux t’expliquer un jour
si tu as deux heures devant toi (rires !). J’ai appris beaucoup
de la capacité de Tommy à écrire des morceaux. Merci
Tommy !
Parle-moi
de mon ami et cousin Mark Emerick de Commander Cody.
Est-ce que vous avez déjà joué avec lui ?
Tim : Mark est un super type. Ca a toujours été super de se retrouver et de jammer avec lui et son frère Dave qui joue de la batterie. On a toujours la même approche de la guitare et de l’écriture des titres. On a un bon feeling quand on joue ensemble. Je l’ai présenté à Mike quand il a déménagé en Floride. On a joué ensemble dans un groupe qui s’appelait the Screaming Bluejays. J’ai toujours passé un bon moment avec lui quand on se voyait. C’est le meilleur !
Quand
avez-vous décidé d’enregistrer un nouveau cd ?
Mike : On a décidé de commencer à enregistrer ensemble
au début de l’été dernier. On a composé les
morceaux ensemble et on s’est rendus compte qu’on faisait du super
boulot.
On est très contents du résultat qu’on a obtenu. Ca a été
une grande expérience de passer
du Rock n’ Roll et du Blues au Rock Sudiste, mais je pense que ça
valait le coup.
Tim : Je suis tout à fait d’accord avec ce que vient de dire
Tim !
Parlez-moi
de la manière dont vous avez enregistré cet album, où
il a été enregistré, qui y a participé, comment
vous avez décidé du choix des titres. C’est un album qui
tue !
Tim : Et bien merci. On l’a enregistré aux studios I-O à
College Park en Floride. On avait déjà écrits les titres
avant, donc quand on est arrivés dans le studio on a fait les bandes
sons avec
les instruments dans le courant de l’été 2007. Il a été
enregistré par Bill Delk et John Larosa
mais mixé et mastérisé par Brian Bassett de Foghat. Brian
est un ancien du circuit. Il avait cofondé Wild Cherry (« Play
That Funky Music Boy »). Il a aussi joué dans Molly Hatchet,
et il est actuellement le guitariste de Foghat. Brian est aussi entré
au Rock n’ Roll Hall of Fame pour avoir écrit le titre « Play
That Funky Music Boy ».
On a aussi utilisé la plus mauvaise section rythmique de Floride avec
Juan Perex à la batterie,
qui a coécrit « She’s got the Rhythm » qui
parle de la crise des missiles cubains.
Et avec Barry Dean, le bassiste du fameux groupe britannique Brian Auger’s
Oblivion Express,
l’un des musiciens les plus talentueux que l’on connaisse, et aussi
Dan Walters aux claviers
et aux chœurs.
Et vous
avez écrits d’autres morceaux pour un autre album ?
Tim : Oui, on a déjà cinq nouveaux titres qui vont être
enregistrés et sur lesquels il y a des invités comme Tommy Talton,
Mark Emerick, Brian Bassett, avec notre section rythmique habituelle, Juan,
Barry, Bill et Dan.
Qu’allez-vous
faire maintenant ?
Mike : Maintenant on recherche un contrat avec une maison de disques,
Major ou indépendante. De préférence une Major. On aimerait
aussi partir en tournée dans le pays et partager un peu notre amour
du rock rebelle.
Avez-vous
un website ?
Mike : Bien sur, nous en avons un. C’est le site le pire du monde
entier. Il n’y a pas d’archives, tout est à vendre, nous,
la musique, tout. Pour nous trouver ou rentrer en contact avec nous,
allez sur www.galloway-kelliher.com
Si quelqu’un
veut acheter votre album, comment peut-il faire ?
Mike : Le nouveau cd est disponible sur notre site www.galloway-kelliher.com.
Il vient juste de sortir et il est disponible, donc ne ratez pas votre chance
d’en avoir un,
ce sera bientôt un morceau de l’histoire du Rock Sudiste. Il va
y avoir des tee-shirts aussi bientôt, donc soyez bien sur d’en
commander un dès que possible.
On espère vous voir bientôt lors de notre passage près
de chez vous.