Interview
STEVIE HAWKINS
RTJ : Bonjour Stevie, pour les lecteurs de ROAD TO JACKSONVILLE, webzine consacré
au rock sudiste, peux tu te présenter et nous dire d'ou tu viens ?
Comment as tu découvert la musique ?
Stevie Hawkins : Hello Philippe. Pour la plupart d'entre vous qui je pense
ne me connaissent pas, mon nom est Stevie (Fatdawg) Hawkins, batteur/chanteur
de Knoxville dans le Tennessee. Atlanta en Georgie a été ma
ville pendant les dernières 24 années. Même si ne suis
pas trop gros, j'aime bien manger et boire ! Il y a toujours eu de la musique
dans ma famille, au moins depuis que je suis sur terre. Peggy, ma mère,
est une chanteuse de Jazz, Pop et Gospel retraitée. Mon grand oncle
était un virtuose de la mandoline, c'était le Kenneth "
Jethro " Burns du fameux duo des années 60 et 70 Homer et Jethro,
et il y avait beaucoup d'autres musiciens dans ma famille.
Il y avait toujours de la musique dans la maison quand j'étais gamin.
Mes premiers souvenirs musicaux sont Ray Charles, Ella Fitzgerald, Benny Goodman,
Lionel Hampton, Tony Bennett, Sarah Vaughn, Louie Bellson, etc
La plupart
des grands musiciens de Jazz. Les Beatles aussi m'ont influencé. Leur
passage au Ed Sullivan show de 1964 était monumental. Après
j'ai appris pendant quelques années à jouer et chanter en écoutant
des disques, en tapant sur des pots et des casseroles, sur des boites métalliques,
avec des bouts de bois. Mes premières leçons de batterie ont
commencé quand j'avais 12 ans. J'ai étudié la musique
à l'école primaire et secondaire
tout en continuant un cursus scolaire normal. J'ai commencé à
jouer dans des clubs vers l'âge de
14 ou 15 ans. A partir de là, j'ai joué un peu partout, dans
des fermes, avec des groupes en tournée, dans des night-clubs, dans
des universités, à l'occasion de tournées d'artistes
venus enregistrer.
RTJ : Tu as un CV long comme le bras, tu as joué avec Gregg Allman,
Leon Russell,
Johnny Winter, Albert King ou Rufus Thomas pour n'en citer que quelques uns.
Peux tu nous raconter quelques anecdotes ? Comment cela s'est il déroulé
?
Stevie Hawkins : Et bien Philippe, en fait, je ne suis célèbre
que dans ma tête ! [rires] je suis un produit des seventies, et à
cause de l'abus de l'usage de substances à cette époque on dira
" Si tu te souviens des seventies, c'est que tu ne les as probablement
pas vécues " [rires]
Au moins j'ai survécu pour pouvoir raconter ce dont je me souviens.
J'ai eu l'immense chance de partager la scène avec des grands musiciens
tels que Gregg Allman, Leon Russell, Johnny Winter, John Lee Hooker, les souvenirs
sont nombreux, mais les plus drôles et mémorables ont été
avec Mr Rufus Thomas. Rufus et moi on s'est rencontré dans un festival
en plein air à Knoxville, ou plusieurs artistes parmi lesquels Eddy
Floyd and the Bar-Keys jouaient.
Le premier groupe était un groupe local qui s'appelait " 14 Karat
Black ". J'y tenais la batterie.
Après le set de 14 Karat Black, Rufus Thomas est venu me voir backstage
et il m'a dit " j'ai bien aimé la manière dont tu as joué
funky ". De toutes manières, je ne connaissais pas Rufus Thomas
à ce moment-là, ni qui il était ni sa réputation
d'artiste. C'était en 1973 et j'avais 17 ans. Il m'a demandé
de venir jouer quelques concerts avec lui pendant l'été, je
n'étais pas trop sur à ce moment-là, mais après
avoir vu son show ce jour-là, j'ai tout de suite accepté. Rufus
était un type sympa, qui faisait toujours des blagues et qui était
sympa avec ses musiciens. " Free Style Funky " c'est comme cela
qu'il appelait les morceaux qu'on jouait. Rufus était passé
maître dans l'art de mettre un public à ses pieds et le faire
danser. Tu as déjà vu des milliers de gens danser le Funky Chicken
en même temps ? Crois-moi, çà vaut le coup de le voir
et çà te fait hurler de rire !
Bien sur, comme Rufus était l'ami d'Albert King, la connexion avec
lui s'est faite naturellement. Albert m'a entendu jouer sur quelques morceaux
que j'avais enregistrés avec Rufus et il m'a contacté pour jouer
plusieurs concerts avec lui. Jouer avec Albert a été une grande
leçon d'apprentissage de blues. Albert penchait davantage vers le côté
funky des choses pendant
les shows. Là encore avec Mr King, je ne me rendais pas compte que
j'étais en train de jouer
avec une légende vivante.
RTJ : Ce qui me vaut bien sur de venir t'interviewer, c'est pour en savoir
un peu plus sur toi
et ton projet cd Georgia Jam. Le casting de ce disque est presque surnaturel,
réunir à la fois Spencer Kirkpatrick ( Hydra ), Waynes Seauls
( Eric Quincy Tate ), Barry Richman ( CDB ),
ou Kerry Creasy ( Jerry Garcia ), comment avez vous réussi ce projet
?
Vous connaissez vous depuis longtemps ?
Stevie Hawkins : Oui, c'est super de réussir à jouer sur scène
avec de tels grands musiciens. Pour être honnête,le projet s'est
réalisé plus ou moins tout seul et n'était pas préconçu.
Plusieurs concerts ont été enregistrés des différents
musiciens qui apparaissent sur le disque. Les enregistrements n'étaient
pas faits dans l'intention de sortir un album. Ces enregistrements étaient
pour les musiciens, pour nos archives. On a enregistré avec un enregistreur
DAT stéréo avec un micro stéréo. On a eu aussi
un retour de la console pour pouvoir enregistrer les voix. Ca a permis d'enregistrer
le son, ou plutôt la manière dont on entendait la musique depuis
la scène. Environ un an après le disque Georgia Jam, j'ai lu
que le groupe Little Feat avait enregistré un album de la même
manière, en enregistrant directement ce qui se jouait sur scène.
Bien sur, comme c'était Little Feat, ils ont été décrits
par les critiques comme les inventeurs du procédé, parce qu'ils
ont enregistré directement depuis la scène. Par la suite, après
avoir entendu les bandes enregistrées, Charlotte Hannon de Atlanta
Music Group a suggéré que nous sortions sur disque certains
des titres. On l'a fait, et le CD a été très bien accueilli
en Europe et aux Etats-Unis. On l'a bien vendu au Japon aussi. A propos de
la manière dont j'ai rencontré les musiciens, j'ai croisé
Wayne Sauls pendant l'été 1974 alors qu'il travaillait avec
son groupe EQT sur l'enregistrement de leur disque pour GRC Records aux studios
de Bill Lowry. Wayne et moi avons joué ensemble de la fin 1999 à
la fin 2003. On a enregistré un album avec Paul Hornsby à Macon
en Georgie. On doit à nouveau jouer et enregistrer ensemble cette année.
Spencer Kirkpatrick et moi avons joué ensemble à Atlanta pendant
presque onze ans, de 1985 à 1996. J'ai rencontré Kerry Creasy
en 1985, on a joué ensemble avec plusieurs musiciens depuis. Je connais
aussi
Barry Richman depuis plus de dix ans. Ce sont tous des musiciens fabuleux.
RTJ :
Des l'entrée de cet album, le titre Rebel Yells debute dans un style
blues pechu un peu comme Dust my Broom. Cela rappelle le southern rock des
annees 70 tres teinte de blues,
est ce style que tu preferes jouer ?
Stevie Hawkins : Rebels Yell vient d'une fusion d'influences de Elmore James,
Charlie Daniels Band et Barefoot Jerry. C'est un morceau amusant, coécrit
avec ma femme, et créer de la musique avec ma femme c'est vraiment
mon style musical préféré ! Je pense que la musique de
la fin des années soixante et du début jusqu'au milieu des années
soixante-dix est probablement la musique que je préfère jouer.
RTJ : Cet album comporte aussi des jams un peu comme l'Allman Brothers Band
en a le secret,
j'ai subi un vrai retour aux sources. As tu fait des choix pour retrouver
cette atmosphere des 70's ? Rien que les parties de basse de Kerry Creasy
sur Georgia Jam ou Locomotive 22 nous replongent dans cette atmosphere.
Stevie Hawkins : Absolument ! Les jams du style des années 70 comme
les font les Allman Brothers permettent une totale liberté dans l'expression
musicale, il n'y a pas de limites. Avec ces jams, un musicien a la liberté
d'explorer les racines du Rock, du Blues, du Jazz, du Latin, de la Country
et de la Soul.Un morceau structuré et répété peut
prendre de nouveaux horizons et avoir de nouvelles vies. Des exemples de cela
peuvent être écouter sur " Mountain Jam " et sur "
Whipping Post " sur les enregistrements des Allman Brothers. De toutes
manières, tout le monde sur scène doit posséder ce que
j'appelle de la sensibilité. En d'autres termes, quand un batteur sent
dans quelle direction un guitariste emmène la musique dans un solo,
il doit spontanément s'y engager et jouer dans la même direction.
S'il ne le fait pas, la musique, et les musiciens qui ont une telle sensibilité,
vont se voir limités, et les possibilités pour jouer ce que
les musiciens appellent un " Train Wreck " n'est pas possible avec
quelqu'un qui n'a pas cette sensibilité.
A cause de cela, le morceau entier peut s'écrouler avant la fin. C'est
une raison pour laquelle j'aime jouer avec Spencer, Wayne, Kerry et Barry,
ils possèdent tous cette sensibilité et la musique peut partir
où elle veut et se rendre où çà lui plait. Le
line-up originel des Allman Brothers était passé maître
dans cela, laisser la musique aller vers sa propre destinée. Les seventies
et la musique rétro de cette époque est aussi une priorité
pour notre maison de disques Emphasis Records. On travaille à construire
quelque chose sur le modèle de Capricorn Records. Remplir un vide pour
l'ancienne génération d'amoureux de la musique. Si les jeunes
s'y intéressent aussi, tant mieux. On tient à faire de la musique
qui n'est pas nécessairement dans la tendance actuelle, mais de la
bonne musique quand même et qui peut être jouée sur scène
par les musiciens. On joue du Southern rock, du Blues du Classic Rock et de
la Soul. Aucun des albums produits par Emphasis Records ne contient des sons
comme on entend tout le temps sur le marché du disque actuel. La plupart
des produits auront un son rétro aussi. En d'autres termes,
on capturera l'énergie brute des groupes en concert dans les studios
ou sur scène, et la musique se fera d'elle même, sans retouches,
équalizeurs, compressions etc
dans la post-production. Emphasis
Records est bien sur dans une phase de développement, mais on veut
la faire évoluer
en une base solide pour la bonne musique plus tard. Notre dernière
production est un nouveau disque Live du groupe sudiste légendaire
" Eric Quincy Tate ".
Les morceaux ont été enregistrés en septembre 2006.
RTJ : Peux tu nous dire comment ont ete composés les titres sur cet
album ?
Stevie Hawkins : Par e-mails, avec un simple programme de lecture de texte,
et avec mon fidèle ordinateur Mac ! [rires] Les morceaux joués
sur scène à l'occasion de la Georgia Jam ont été
retranscrits sur l'album. Toutes les parties musicales ont été
crées sur scène, sans répétition, par exemple
Dancing Bear, Grits And Gravy, Locomotive 22, Georgia Jam, Jeremiah's Mountain.
L'un des musiciens commençait à jouer dans un certain ton, je
donnais le tempo, et on jouait tout simplement en laissant l'esprit de la
musique nous guider. Les textes étaient écrits par Charlotte
Hanon et par moi-même et on les adaptait aux morceaux sur scène.
Les seuls morceaux qu'on avait préparé à l'avance étaient
Honest Man et Ajia, qui est un titre que j'avais composé pour
un film en 1996. Bien que c'était une jam, les churs ont été
ajoutés par la suite du Dazed and Confused pour que le morceau rende
mieux.
RTJ : Tu es a la fois batteur et chanteur, comment cela t'est il venu ?
Stevie Hawkins : Je n'avais pas une grande voix, mais les autres étaient
incapables de chanter ! [rires] Sérieusement, j'ai commencé
à jouer de la batterie et à changer en même temps,
vers l'âge de 8 ans. Faire çà en même temps m'est
venu naturellement.
RTJ : On te retrouve aussi récemment sur le live de HYDRA,
peux tu nous en dire plus sur cette reunion ?
Stevie Hawkins : J'ai retrouvé par hasard Spencer Kirkpatrick par mail
il y a pres de 4 ans et j'avais fait de suite son interview. Quel plaisir
de voir que le groupe repart. Oui, Hydra est un bon groupe et les musiciens
sont sympas. Spencer m'a appelé pour me parler du concert de reformation
du 5 mai 2005. Après la conversation, j'ai pensé que ce serait
bien d'enregistrer ce concert. J'en ai parlé à Charlotte Hannon,
de chez A&R, pour pouvoir enregistrer le show. Puis j'ai rappelé
Spencer pour lui proposer d'enregistrer et de produire le groupe. Il en a
parlé à tout le monde sauf à Wayne Bruce et il a donné
son accord. Wayne n'était pas au courant qu'on enregistrait le show,
il ne l'a appris qu'à la fin. Le groupe a écouté les
bandes et en a été très content. Ils ont demandé
qu'on enregistre un deuxième concert, ce qu'on a fait, et le nouveau
CD est une compilation de ces deux shows. Le groupe a joué devant une
salle comble ce deuxième concert. Wayne a dit à propos de ce
nouveau CD " C'est la première fois qu'Hydra a été
enregistré de la manière dont Hydra est supposé sonner
". Le CD a atteint la seconde place dans les sondages des lecteurs français
du journal Bands of Dixie.
RTJ : Peux tu nous dire un petit mot sur James Brown ?
Rappelons que sur le cd un titre s'appelle Tribute to James Brown.
Stevie Hawkins : Mr James Brown et sa musique n'ont pas influencé que
moi, mais des milliers et des milliers de musiciens, et il a marqué
les vies et les esprits de tous les gens. La musique dynamique et le jeu de
scène de Mr Brown resteront pour toujours. J'ai décidé
de rendre hommage à cet homme alors qu'il était toujours vivant.
Je suis content de l'avoir fait avant sa mort récente, au lieu de faire
un hommage bidon comme tant d'autres. Pour donner un bref aperçu de
sa vie, Mr Brown est né en 1933 à Barnwell, Caroline du Sud.
Son premier groupe a été les Gospel Starlighters au début
des années 50. Les Gospel Starlighters étaient un quartet mené
par Bobby Byrd. Les Starlighters sont devenus un groupe de Rhythm and Blues.
A l'occasion de cette transition, ils ont transformé leur nom en The
Avons, puis ils sont devenus The Flames. Les membres originaux de ce groupe
étaient James Brown, Bobby Byrd, Doyle Oglesby, Nash Knox, Sylvester
Keels, Fred Pullman, Roy Scott et Nafloyd Scott qui plus tard a joué
de la guitare. James Brown jouait de la batterie dans The Flames. En 1956,
le groupe est devenu The Famous Flames et a signé chez Federal Records.
" Please Please Please " est devenu leur premier tube chez Federal,
et a été vendu à un million d'exemplaires. A ce moment-là,
James Brown était considéré comme le leader du groupe.
En 1958, le groupe a eu son premier disque numéro un " Try Me
".
En 1962, James Brown a enregistré " Live At The Apollo ".
James a finance cet enregistrement
tout seul, parce que les responsables de King Records ne pensaient pas que
cet album se vendrait bien. Un an après, l'album est sorti et a atteint
la place numéro Un dans les charts, et la suite est entrée dans
l'Histoire. James a continué a évoluer en tant que musicien,
ce qui l'a amené a créer un nouveau style appelé Funk.
James et The Famous Flames ont joué ensemble pour la dernière
fois en 1964. James Brown a ensuite formé The James Brown revue avec
des danseurs et un nouveau groupe du nom de The J.B's. Dans ce nouveau groupe,
il y avait Bootsy Collins à la basse, et les joueurs de cuivre Fred
Wesley et Maceo Parker. Le nouveau groupe de James jouait une nouvelle rythmique
qui a mené James Brown au sommet du marché du Rhythm and Blues.
Les fans de Mr Brown ont aimé ce nouveau son qui a formé la
légende de la magie des J.B's. La liste des musiciens qui ont travaillé
avec James Brown tout au long des années est impressionnante.
James Brown a aussi participé à des actions humanitaires comme
avoir fourni des dindes de Thanksgiving à des milliers de gens de sa
ville d'Augusta. Il s'est déguisé aussi en Père Noël
et a amené des milliers de jouets aux enfants des familles défavorisées.
Non seulement Mr Brown donnait de son temps et de son argent, mais il était
aussi impliqué dans des actions locales en Georgie par des dons qui
représentent le vrai esprit des vacances. Il a apporté son soutien
à la lutte contre la violence dans les écoles. Il avait la volonté
de prendre son temps pour contribuer aux solutions des problèmes qui
se présentaient. Le terme " Soul Music " est lié à
ce part d'humanité qui partage cette réalité universelle.
James Brown a eu la compréhension de la Soul Music mais aussi de la
vie toute entière, contribuant par là même à enrichir
la qualité de l'humanité. James Brown est connu par de nombreux
surnoms qui parlent d'eux-mêmes.
Mais comme disait Mr Brown, " Meurs en étant debout, ne vis pas
en étant agenouillé ".
RTJ : Penses tu un jour pouvoir emmener toute l'equipe présente sur
Georgia Jam en Europe ?
Stevie Hawkins : Ici par exemple Tishamingo vient en Italie reguliement et
WIND le groupe italien se forge une vraie reputation de gov't mule europeen.
Nous aimerions faire une tournée en Europe
(Appelez nous !!). Les européens sont les plus grands supporters de
notre musique et de notre maison de disques. Spécialement les français.
J'ai été contacté récemment pour emmener toute
la Georgia Jam à un festival de Jazz/Blues au bord de la mer rouge
en Israël pour octobre 2007.
RTJ : Peux tu nous parler de ton dernier cd High Time ?
Stevie Hawkins : L'album High Time est un projet solo qui s'éloigne
du Southern Rock.
C'est vraiment un album très fin avec un mix de Blues, de Soul, de
Rhythm and Blues, de Funk et de Rock. C'est la musique que j'aime jouer et
chanter. On a décidé de ramener la musique à ses racines.
Les morceaux ont un coté rétro ou authentique et ont été
enregistrés live pour y inclure des cuivres, plutôt que de la
manière d'enregistrer actuelle. Ce projet a été sympa
à faire, et a été fait pour çà, pour donner
du fun ! Ceux qui aiment vraiment la Soul Music et le Blues de la fin des
années soixante et du début des années soixante-dix vont
vraiment apprécier cet album. Les titres de ce disque passent souvent
à la radio partout en Europe.
RTJ : Question habituelle pour les interviews RTJ ( les Fans aiment bien savoir
! ) Si vous deviez passer le reste de votre vie sur une ile deserte, quels
albums emporteriez-vous ?
Stevie Hawkins : Pour être honnête, j'aimerais avoir le droit
d'emporter tous mes disques,
parce que j'aime tant de styles différents de musique et j'ai trop
de groupes favoris ici !
Merci Stevie.
Merci Philippe et merci à tous ceux qui aiment notre musique.
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