Copyright
© 2007 Road to Jacksonville
Webmaster : Patrice
GROS
Tous droits reservés.
Design par Zion
pour Kitgrafik.com
Interview
de CHRIS HICKS
par Craig Cumberland ( http://www.friendsofchrishicks.com
)
Ceci est
le début de ce qui pourrait passer pour une biographie informelle.
Nous allons démarrer au début et suivre notre chemin sur la
route où Chris a voyagé. Pour quelques uns d'entre vous
qui l'ont suivi dès le début, nous espérons ranimer des
souvenirs chers. Pour ses fans les plus récents, cela va être
une façon pour vous de faire mieux connaissance avec lui.
Nous espérons que tous, fans récents ou anciens, allez apprécier
le voyage.
Allez jusqu'au bout pour les additions les plus récentes...
Craig Cumberland: Quand êtes-vous devenu un accro de la musique?
Etait ce une chanson ou une expérience qui le provoqua?
CHRIS HICKS: J'ai commencé à jouer de la guitare à 8
ans. Mon grand-père, Wilbur Guthrie, joue de la mandoline et de la
guitare, et faisait assez souvent le boeuf avec ses amis et les membres de
sa famille. Je me souviens des sensations que ça me donnait de m'asseoir
à côté d'eux lorsqu'ils faisaient de la musique, riaient
et semblaient avoir grand plaisir à jouer des morceaux comme "Five
Foot Two", "Down Yonder", "The Washington-Lee Swing",
"Alabama Jubilee", "Four Walls", "Under The Double
Eagle" et beaucoup d'autres morceaux et gospels chantés à
suivre. La fièvre m'a tout de suite pris et j'ai su que je voulais
en être d'une manière ou d'une autre. PaPa m'a montré
quelques accords et nous jouions pas mal ensemble. Rapidement, ils m'ont pris
avec eux pour des square dances et des surprise-parties et m'ont fait chanter
une chanson ou deux et prendre part aux bufs. A partir de ce moment-là,
je ne pense pas avoir pu imaginer que je ferai quelque chose d'autre, pas
seulement parce que c'était une sacrée partie de plaisir, mais
qu'il me semblait, et c'est toujours valable aujourd'hui, que c'était
la bonne chose à faire. Mon grand père a fêté ses
95 ans récemment et nous y étions encore ensemble, à
jouer et chanter. C'est une sacro-sainte sensation et ça reste une
des plus grandes expériences de ma vie.
Craig Cumberland: Quel a été votre premier instrument ?
CHRIS HICKS: Ma première guitare fut une Kingston. Mes proches l'ont
acquis pour moi quand j'ai montré de l'intérêt pour en
jouer. Grandpa m'a montré comment faire mes accords et jouer un solo
de boogie quand c'était mon tour. Mes parents m'ont toujours supporté
et encouragé à poursuivre ce qui est devenu et continue à
être l'uvre de ma vie. Dieu les bénisse.
Craig Cumberland: Quand avez-vous commencé à jouer de l'harmonica?
CHRIS HICKS: Je m'en suis emparé pour la première fois vers
1990. Un de mes très bons amis,
Bo Van Zant, se pointait de temps en temps et passait un moment avec moi quand
les Outlaws n'étaient pas en tournée. Quelque part, entre la
pêche, boire un bon coup, et en général passer du bon
temps, j'ai eu envie d'apprendre à jouer de l'harmonica. Bo est un
super joueur d'harmonica et en a toujours quelques uns dans sa poche. J'ai
pensé que ce serait cool d'avoir un instrument qu'il est impensable
de laisser à la maison. En plus, j'aime le son de l'harmonica de blues.
Il m'a donné quelques tuyaux et je lui ai piqué des plans, de
la même façon que quelques bons harmonicistes de Macon qui jouaient
régulièrement avec nous
Craig Cumberland: Quel a été votre premier groupe?
CHRIS HICKS: Mon premier vrai groupe fut mon frère Jeff, notre cousin
Jimmy Hal Hicks et moi-même. Je devais avoir 13 ou 14 ans. Nous nous
réunissions et tapions le boeuf dans la chambre ou dans une véranda
derrière ou même quelques boîtes de nuit. On jouait pour
des représentations de l'Association pour les Dystrophies Musculaires
et des trucs comme ça.
Tout ce qui nous donnait l'occasion de jouer. A ce moment-là, nous
nous appelions le Hicks Brothers Band. Mon frère jouait de la basse
et Jimmy Hal jouait de la guitare.
Nous reprenions des morceaux de groupes comme les Eagles, CCR, et les Doobie
Brothers.
Craig Cumberland: Qu'est-ce qui est venu ensuite?
CHRIS HICKS: Après les Hicks Brothers, il y a eu une série de
listes de membres et de noms de groupes Voici un rapide résumé...
Southwind, Legacy (mon nom favori), Fresh Figs and Capudine. Southwind et
Legacy étaient en fait à la base le même groupe: Kevin
Horne and Keith Jones - Batteries. Tim Pinson, Basse. Conrad Anderson, Claviers.
Ricky Ussery, Guitare et moi
(bon, vous savez!).
Plus tard, il y a eu Stanley Daniels à la Basse, et Ricky Lee Kopper
au Chant (oui, les mecs,
une F-I-L-L-E dans le groupe!!!). Fresh Figs a eu deux phases; 1°: Derek
Hodge, Batterie. CV Rigole, Piano. Gene McMann, Basse. Ricky Ussery, Guitare.
2°: Mark Johnson, Batterie. CV
et Gene étaient encore dans le groupe et Jannine Knight (oui, une autre
F-I-L-L-E) était au Chant. Capudine était un groupe d'enregistrement
et d'écriture entièrement original, baptisé d'après
un élixir appelé Hicks Capudine (sur la bouteille, on pouvait
lire, "Pour les maux de tête, coups de froid, grippe, etc.",
on peut encore s'en procurer aujourd'hui!) Ce groupe, c'était David
Clark, Guitare. Kenny Callahan, Basse. Gary Porter, Batterie et Jannine au
chant. Entre ces incarnations, je jouais avec Bobby O'Dea and Friends. Bobby
était un ami cher et un mentor. Lui et moi avons continué de
jouer régulièrement ensemble jusqu'à sa mort, sur scène,
avec nous à Macon, GA,
en 2001.
Craig Cumberland: Comment est arrivé Loose Change? Combien de temps
a duré ce groupe réuni?
CHRIS HICKS: Loose Change a été formé quand mon vieux
pote Bobby O'Dea, avec qui je me produisais à la Rookery 3 ou 4 fois
par semaine, a dit : " Hey man pourquoi ne viendrais-tu pas jouer avec
notre groupe et nous fonctionnerions d'une semaine à l'autre."
A cette époque, je n'avais pas de groupe, donc j'ai fait en sorte de
reformer quelque chose comme les Figs et je l'ai appelé Loose Change.
Après quelques mois et quelques changements de personnel, nous formions
un VRAI groupe.... avons commencé à écrire, vivre et
apprendre ce que ça impliquait. C'était à peu près
en '84. Nous sommes restés ensemble sans grand moyen financier (jeu
de mots intraduisible de la part de Chris: loose change = menue monnaie, appoint
de petites pièces, ndt) jusqu'en 1990.
Craig Cumberland: Le milieu de la musique peut être vraiment très
agaçant en affaires.
Le groupe a enregistré un album et placé un titre, "Love
Is On the Line", sur la bande son d'un
Jim Varney. Espériez-vous un hit et furent-vous déçus
de voir que le groupe n'avait pas plus
de succès commercial?
CHRIS HICKS: Nous avons commencé à enregistrer au Capricorn
et Muscadine (chez Paul Hornsby). Le processus d'apprentissage continua quand
Alan Walden nous emmena à Sheffield, Alabama pour enregistrer avec
David Johnson au Broadway Sound. Nous nous sommes aussi rendus compte de beaucoup
de choses là-bas. Au total, nous avons enregistré dans les trois
endroits (pourtant il n'en cite que deux, ndt). Nous avons sorti notre premier
album chez Walden Records et nous avons un deuxième album enregistré,
mais il n'est jamais sorti, à cause d'une absence de contrat pour le
distribuer. "Love is on the Line" est sorti en single et était
dans le film de Jim Varney Fast Foods. Alan a toujours cru en nous, même
si nous ne semblions pas bien positionnés dans le temps du point de
vue du milieu des affaires musicales. Malgré cela, nous avons VRAIMENT
eu du bon temps et nous en fûmes un peu oublieux à l'époque.
Craig Cumberland: Quels ont été quelques unes de vos réussites
avec Loose Change?
CHRIS HICKS: Réussites? Un bon paquet! Nous étions comme une
famille. Nous ne savions pas réellement ce que nous faisions mais nous
avions l'opportunité de voir beaucoup de villes pour
la première fois. Nous avons ouvert des spectacles pour Charlie Daniels,
ARS, Steppenwolf.
Greg Allman et Dickey Betts ont fait le boeuf avec nous. Nous vivions la musique
que nous jouions
et j'ai vécu quelques uns des meilleurs moments de ma vie.
Craig Cumberland: Comment en êtes-vous arrivé à faire
la connaissance de Hughie Thomasson
et comment êtes-vous devenu un membre des Outlaws?
CHRIS HICKS: Hughie et moi nous sommes rencontrés grâce à
notre éditeur, Alan Walden.
Nous enregistrions tous deux en Alabama. J'étais avec Loose Change
et il travaillait à son truc. Alan noues avait réservé
le temps de studio ensemble, de sorte que si l'un d'entre nous prenait le
jour, l'autre prenait la nuit. Bien entendu, cela s'est terminé avec
tous les deux présents en même temps et jouant sur le matériel
l'un de l'autre, chose dont je suis sûr qu'Alan l'avait en tête.
Il était, et est toujours, très porté à nous encourager
et nous soutenir quand il s'agit d'écrire
de la musique et d'essayer d'inspirer aux gens de s'associer.
Craig Cumberland: Quand cela est-il arrivé? Cela vous a fait quelque
chose qu'on vous demande d'être dans un groupe légende du rock
sudiste?
CHRIS HICKS: Après quelques années, nous sommes devenus de proches
amis et avons parlé
de jouer ensemble. Quand il a voulu revenir à trois guitares, il m'a
demandé de rejoindre les Outlaws. Mais ça ne s'est pas produit
aussitôt, ce n'est qu'en 1989 que j'ai fini par
devenir un Outlaw.
Craig Cumberland: Combien de temps avez-vous passé dans le groupe?
CHRIS HICKS: J'ai joué avec eux pendant sept ans, assurant 200 dates
par ans, quelquefois plus.
Craig Cumberland: C'était le turbin?
CHRIS HICKS: Etre autant sur la route peut toujours devenir un turbin à
terme,
mais nous avons eu le coup de foudre. Nous sommes encore bons amis aujourd'hui.
Craig Cumberland: Quels étaient vos morceaux favoris des Outlaws à
jouer live?
CHRIS HICKS: Bien sûr "Green Grass And High Tides" était
toujours une tornade, "Ghostriders" aussi. J'aime vraiment "You
Are The Show". Je pense que ça pourrait bien être ma chanson
d' HT (Hughie Thomasson, ndt) favorite entre toutes... et il y en a un paquet
de bonnes.
Craig Cumberland: Qu'avez-vous appris de Hughie?
CHRIS HICKS: J'ai beaucoup appris. Musicalement, ce que j'ai reçu de
meilleur a été le chant en harmonie. Avant de joindre les Outlaws
j'ai toujours été le chanteur principal et n'avais jamais chanté
trop d'harmonies derrière quelqu'un. Avec Hughie j'ai appris à
le faire, et avec le meilleur
je dirais même
Craig Cumberland: Faisons un saut dans le temps. Parlez-nous du nouveau CD
de Noël de Tucker.
CHRIS HICKS: Un disque de Noël est quelque chose que j'ai toujours voulu
faire. Juste,
je n'y pensais jamais avant Noël! La version de "Silent Night"
est une que je fais depuis mon adolescence. Ma version est en quelque sorte
basée sur un arrangement à la Otis Redding.
Avec des remerciements spéciaux pour David Muse aux vents. Nous avons
réalisé quatre morceaux originaux: "Christmas In Caroline",
que j'ai écrit, "Christmas In Custody" une histoire
quasi-véridique écrite et chantée par notre seul et unique
BB Borden, "Snowfall In Georgia", écrit par mon vieux pote
et David Clark, et "Leave the Christmas Lights On", écrit
par George McCorkle et ses partenaires d'écriture de chansons ....désolé,
je ne suis pas sûr des noms mais leur liste sera sur le disque! Quel
beau morceau.
Craig Cumberland: Comment c'était d'enregistrer avec quelques uns des
gars originaux du Tucker ?
CHRIS HICKS: C'était super de voir Jerry arriver et jouer du sax sur
"Have Yourself A Merry Little Christmas", et pour George de jouer
de la guitare sur "Leave The Christmas Lights On"...
Que ça marche avec toute la famille et les amis, juste comme Noël
devrait être!
Craig Cumberland: Quand et où avez-vous enregistré?
CHRIS HICKS: Nous avons enregistré en pleine chaleur estivale, de mai
à août, entre les trajets par la route! Nous avons enregistré
dans beaucoup d'endroits. Les pistes de base ont été définies
à Easley, SC. Paul Hornsby a fait les claviers à Macon et David
Muse a fait ses parties en Floride. Ma mère et mon grand-père
dans encore un autre endroit à Macon. Retour en Caroline du Sud pour
les gosses et les voix, et des guitares supplémentaires. George a enregistré
sa guitare à Nashville. Ensuite, tout est reparti en Caroline du Sud
pour un mélange à la table de mixage. Incroyable mais vrai!
J'en suis très content. Toute l'expérience a été
pleine d'amour et d'énergie positive, un peu comme la signification
de Noël!
Craig Cumberland: Vous avez récemment joué avec la Section Rythmique
de Capricorn à Macon au Georgia Music Hall of Fame. Comment cela s'est-il
passé?
CHRIS HICKS: J'ai été heureux d'être invité par
mon vieil ami Paul Hornsby pour jammer avec eux. Nous avons fait "This
Ol Cowboy". C'était un honneur de jouer avec ces types. Pour moi,
leur façon d'écrire des chansons était clairement des
années en avance sur leur époque. A ce jour, ils n'ont jamais
reçu le crédit qu'ils méritent. C'était super
de les revoir tous ensemble. Le MTB pourra peut-être les avoir sur quelques
spectacles. Doug et moi en avons parlé, il aimait aussi l'idée!
Craig Cumberland: Beaucoup de gens comparent vos parties vocales à
celles de Gregg Allman.
Il était aussi au spectacle. Avez-vous eu, vous et lui, une chance
de jouer ensemble?
CHRIS HICKS: Non, il a jammé avec eux sur différents morceaux
mais la plupart du temps cette nuit-là, nous avons écouté
ensemble du backstage. Tout comme moi, il a un grand respect pour ces types,
à la fois sur un plan musical et sur un plan personnel.
Craig Cumberland: En parlant de "This Ol Cowboy", retour à
l'époque Loose Change:
vous avez commencé à partager la scène avec Toy Caldwell,
puis à nouveau avec les Outlaws. Avec les années, vous êtes
devenus bons amis. Dites nous ce qu'il représentait pour vous
et ce que vous avez appris de lui.
CHRIS HICKS: Toy et moi sommes devenus proches après quelques années
à voyager aux quatre coins du pays et à jouer ensemble. Loose
Change a ouvert pour le TCB et nous avons souvent bloqué la porte avec
le pied à cause de cette connection. Je me souviens d'un club à
Savannah, Georgia... Il était quelque part impossible pour Loose Change
d'accrocher une date là-bas. Ils disaient toujours de rester en contact,
qu'ils aimaient le groupe mais ils ne savaient pas quoi faire avec nous. Un
jour, ils ont appelé pour dire qu'une date qu'ils avaient avec Toy
devait être changé, et qu'on pouvait la prendre. Nous l'avons
faite et ensuite c'est devenu une étape régulière pour
nous. J'ai tellement d'histoires de Toy issues de ces jours-là et pendant
mes années Outlaws.
Il aimait, tout comme moi, jouer de la musique, du coup nous avons passé
beaucoup de temps
en dehors de la scène juste à faire ça, se refiler la
guitare et pour la quatrième fois,
"tu en joues une." "Cool!, maintenant à toi d'en faire
une".
Quel mec cool il était, et quel guitariste.... OH MON DIEU!!!!!!! Dieu
te bénisse, mon frère...
Craig Cumberland: Tu as assumé le rôle que Toy avait dans le
MTB en temps que principal
auteur-compositeur et guitariste solo (avec Stuart). Les avez-vous écouté
à l'adolescence
et étaient-ils une influence ?
CHRIS HICKS: Bien sûr, j'ai écouté le MTB à l'adolescence,
et même avant d'ailleurs! Dans mes premiers groupes, nous reprenions
quelques morceaux et je dirais qu'ils m'ont certainement influencé
Craig Cumberland: Vous souvenez-vous la première fois où vous
avez vu Toy jouer?
Qu'en avez-vous pensé?
CHRIS HICKS: J'ai vu le MTB en 1976 et je me souviens avoir pensé qu'ils
avaient réussi à mettre en marche cette sorte de Fillmore Allman
Brothers groove. Etant de Macon, à cette époque le centre de
l'univers musical, c'était un truc vraiment sympa et tout le monde,
y compris moi,
les aimait.
Craig Cumberland: Retour au présent... Quelles distractions affectionnez-vous
quand vous n'êtes pas en tournée? Ou est-ce musique tout le temps?
CHRIS HICKS: Je passe beaucoup de temps à travailler la musique d'une
façon ou d'une autre. J'aime aussi passer du temps avec Jenny. Nous
aimons louer des films et rester à la maison
quand nous le pouvons. Le temps ensemble est de l'or quand vous voyagez autant.
Quelquefois, nous sortons écouter des groupes, quand nous pouvons.
Craig Cumberland: Vous avez un studio chez vous, parlez-nous de lui et de
la fréquence
avec lequel vous pouvez l'utiliser.
CHRIS HICKS: J'ai un petit studio chez moi et c'est là que je passe
le plus clair
de mon temps de congé. Mon ami, Larry G., et moi aimons travailler
ensemble sur des trucs.
Aussi bien sa musique que la mienne, et quelquefois nous aidons d'autres gens
avec des démos et leurs disques.
Craig Cumberland: Comment fonctionnez-vous pour écrire des morceaux
? Je connais des musiciens différents qui le font de différentes
manières. Ecrivez-vous les paroles ou la musique d'abord?
Utilisez-vous la même méthode tout le temps? Démarrez-vous
à partir du titre ou des couplets?
CHRIS HICKS: Je n'ai pas de formule pour écrire. Quelquefois les mots
d'abord, quelquefois la musique d'abord, et il est arrivé que les deux
viennent ensemble sur le champ. Au cours des années, j'ai accumulé
beaucoup de textes sans musique et de la musique sans texte.
Je fais des CD avec de la musique dessus et je les emmène en tournée
ou quand je conduis la voiture. Juste, je ne sais pas quand une bonne inspiration
pourrait me tomber dessus.
Par exemple, j'avais la musique de "GIVE IT ALL YOU GOT" depuis
plusieurs années sans les paroles. J'ai essayé des textes différents,
mais aucun ne semblait s'adapter. Puis un jour les mots sont juste arrivés
par la porte. J'étais très content parce que j'ai toujours senti
que cette musique deviendrait une chanson... Il a juste fallu attendre que
son instant arrive!
Craig Cumberland: Comment passiez-vous vos vacances? Pas de tradition familiale
"spéciale Hicks"? Vous avez finalement pu être à
la maison au Premier de l'An, une occasion rare
depuis que vous tournez. Comment avez-vous fêté le Nouvel An?
CHRIS HICKS: Hey mec! Le Hitman est de retour en ligne! Désolé,
cela fait un bout de temps
mais nous avons écrit, enregistré et tant de choses encore!
Nous avons eu des supervacances cette année. Elles sont venues doucement
et de façon très moelleuse. J'ai reçu un dictionnaire
de rimes pour Noël, alors, tu sais (know) bro, sho,
blow the dow, and so much mo! (frère, show, etc
Chris s'amuse
avec les rimes en "o", ndt)
Je vais me mettre à l'écriture habile de chansons. Nous avons
eu du jambon chez les Hicks,
c'était merveilleux. Notre tradition est juste d'être tous ensemble
pour Noël...
et Granpa et moi avons fait le buf, bien sûr.
Jenny et moi avons passé le Nouvel An à la maison cette année.
Ce n'est pas courant...
Traîner ensemble à la maison était bien agréable
J'espère que chacun est prêt pour 2006...... Ça va être
une chevauchée sauvage!!!!!!!!
Craig Cumberland: Quand va sortir le nouveau CD?
CHRIS HICKS: Juste quand il faut. Nous avons fait déjà un gros
boulot, nous allons enregistrer quelques morceaux de plus et faire quelques
ajustements sur d'autres.
Nous allons le sortir cet été mais je veux prendre mon temps
et bien le faire bien.
Personne n'est à la bourre!
Craig Cumberland: Comment s'est passée la tournée?
CHRIS HICKS: Les spectacles ont été plaisants, comme toujours,
mais le calendrier a été une folie...
mais c'est le rock & roll!
Craig Cumberland: Avons-nous une chance quelconque de voir le matériel
de Loose Change
sortir en CD?
CHRIS HICKS: Pas beaucoup de monde le sait, mais nous avions de fait un second
album dans
les tuyaux. J'aimerais que ce matériel sorte, nous devons juste trouver
un label voulant le faire!
Nous avons enregistré un spectacle live quand nous avons ouvert pour
l' ARS, c'était impressionnant!
Craig Cumberland: Parlez-nous de quelques morceaux de votre nouveau CD.
CHRIS HICKS: J'ai quelques nouveaux morceaux qui vont véritablement
bien avec ce disque.
"Can the World Still Turn Tomorrow", "Too Cool For School",
et "In Time" sont certains de ces titres. Je me sens vraiment bien
sur certaines choses... il y a eu beaucoup de bonne énergie
à chaque étape du projet et je pense que ça se sent.
Craig Cumberland: Quelques titres de rock sudiste dessus?
CHRIS HICKS: Oh oui!!!! Vous savez, sur faire quitter le pays à un
garçon et tout et tout !!!!
Traduction: Y. Philippot-Degand