MOLLY HATCHET
LIVE IN PARIS, 18 Novembre 2003

En me rendant, cette fin d'après-midi du 18 Novembre 2003, au concert de MOLLY HATCHET, dans le brouhaha du métro, deux questions me taraudaient l'esprit, à savoir Molly Hatchet serait-il digne de sa légende et
Bobby Ingram n'en ferait-il pas trop ? L'ouverture des portes vers 18 h 30, nous permit de rencontrer de nombreux fans, impatients comme nous de voir MOLLY, il allait falloir pourtant néanmoins patienter prés
de 2 heures, le temps d'ingurgiter REVENGE, le groupe de Heavy français, puis SHAKRA, le groupe suisse ,
qui assura un show de grande qualité, mais voilà quel rapport entre eux et MOLLY ?

J'avoue rester décontenancé devant le choix des premières parties. Enfin, après quelques bières et de longues discussions,
MOLLY HATCHET, monte sur scène à 20 h 35, et là premier choc Bobby Ingram virevolte, sa perte de poids conséquente depuis leur dernier passage à Lille, il y a deux ans, en fait un vrai feu follet
sur scène. Molly attaque donc par un Whiskey Man de derrière les fagots. Notons aussi d'entrée la présence magique aux claviers de
Mr John Galvin, et de Mr Gentillesse du rock sudiste, j'ai bien sûr nommé Phil Mc Cormack.(je l'ai vu discuté avant le concert avec
les fans dans la salle, chose rare de nos jours pour un groupe connu) Phil, qui est une vraie force de la nature en impose au centre de la scène et invite en permanence le public à participer.
Le show continue et Molly joue ses classiques que sont Bounty Hunter,
Gator Country, Beatin the Odds, Dream's ill never See, ou Flirtin with Disaster. Rappelons que cette tournée a été organisée suite à la sortie de leur album reprenant les anciens titres de Molly Hatchet mais réenregistrés par le groupe actuel, une façon pour Bobby Ingram de dire à tout le monde, que le
Molly Hatchet actuel est bien légitime, et vu sa rage sur scène avouons,
qu'il mérite un coup de chapeau, de maintenir en haut de la scène sudiste
son groupe. Et si on pouvait revoir dans les années qui viennent OUTLAWS
et BLACKFOOT revenir pour nous asséner de tels concerts, ce serait merveilleux, mais ceci est une autre histoire...
Philippe ARCHAMBEAU