HARTMANN
Out in the cold
Oliver Hartmann : chant, guitare, claviers Bodo Schpos : batterie Armin Donderer : basse Jurgen Wust : claviers Ina Morgan : choeurs Miro Ronderberg : arrangements cordes
Ha
y'est, m'étais- je dis, la grande classe, une voix, une vraie, burnée et velue,
un mélange réussi de Jimmy Barnes et de Glenn Hughes, deux premiers titres
classieux sentant bon le hard FM des 80's dans sa meilleure mouture. Hélas,
mille fois hélas dès le troisième morceau on tombe dans une espèce de soupe
d'un improbable Whitesnake de mauvais goût. J'aurais dû me méfier, un gonze
qui colle sa face en gros sur la couvrance, les exemples sont trop nombreux.
Remarquez, avec les teutons, le mauvais goût, on connaît, j'imagine très bien
les clips des balades que notre barbichu nous assène : marchant seul dans
le couloir d'un hôtel aux couleurs "Derrick" et se cognant la tête contre
les murs, l'air constipé ( l'air con s'type hé!), serrant ses p'tit poings
crispés, un vrai régal pour les yeux et les oreilles. Je dis bien des balades,
car il en a pas moins de 6, sur 12 titres c'est assez énorme, insupportable,
le titre "Can You Tell Me Where love has gone" foutrait des hémorroïdes à
un végétarien de Patagonie. Le reste est à l'avenant, des mid-tempi pseudo
groovant, des choeurs féminins pourrissant la plupart des refrains, insipide,
voilà, le ton est donné, insipide et à la fois écœurant tant les arrangements
sont chiadés, je vous l'dis, on est guère loin des productions de M6. Même
Brian Adams a fait cent fois mieux.
Fabrice Garcia