Le
jour où ce cd est arrivé mon neveu était là :
"Eh, Tonton, c'est quoi ce cd ? ", " C'est le dernier Glenn
Hughes,
un ex-Deep Purple si cela peut t'aider ? " Et celui ci de poursuivre
: "T'es malade ? Il n'y a jamais eu de Black dans
Deep Purple ? " bien sur je lui répond que Glenn Hughes n'est
pas Michael Jackson. et il poursuit : " Arrête le patchouli, avec
la voix qu'il a, je te parie trois pokémons que ce mec est Black. "et
là je me suis énervé " Fout moi le camp écouté
Anastasia, batard" Je suis sur que ce morveu va raconter partout que
je suis un faux HARD'ROCKER et qu'en cachette, j'écoute de la soul
music. Je m'en fous, j'assume. En effet, c'est de la soul mais bien musclée,
"Inside", "Out On Me" ou "Feels Likes Home".
Toutefois, Mr Hughes n'oublie pas son passé par deux clins d'oeil à
Deep Purple avec ce premier titre "Can't Stop The Flood" et cette
reprise groovisée " Highball Shooter". Il ne faut pas omettre
le coté soft de ce "Building The Machine" avec quelques sublimes
paroles aériennes.
La production est ronde et chaude, à mille lieux de son ancienne période
opportinuiso-grungiesque d'Addiction. Avec un tel organe, ce choix actuel
était nécessaire. OK, au final un bon disque que je vais pouvoir
ranger auprés de ces putains d'albums de Ritchie KOTZEN, le prix import
japonais en moins.
Hervé Boucher.