Interview de XAVIER QUEMET de Bounty Hunter
par Yves Philippot ( Novembre 2005 )

De Gauche à droite:
Xavier "Doc" Quémet: Chant, choeurs, guitare solo et slide
Michel "Little Big Man" Banuls: Chant, guitare rythmique
Didier Letard: Batterie
René "Bill" Le Dresseur: Basse, choeurs
Jacques "Digger" Le Gouedec: Guitare solo

Dans les années 80/90, un groupe breton porta bien haut le flambeau du rock sudiste.
BOUNTY HUNTER, puisque c'est de lui qu'il s'agit, doit son renom à une fidélité sans faille au
Rock Sudiste, et à des prestations scéniques tonitruantes. Son histoire mouvementée et haute en couleurs a laissé des traces dans les esprits de tous ceux qui ont vu un jour le groupe sur scène, mais aussi un héritage musical : trois disques, trois formats différents (un 33T, un 45T et un CD), joués par trois formations musicales différentes, une branche collatérale, Backstreet, qui délivra
lui aussi un excellent CD sudiste avant d'aller se fondre dans Soldat Louis, et probablement des dizaines de groupes-disciples dans tout l'hexagone. Revenons avec l'âme de ce groupe, Xavier Quémet, sur une décennie environ de folie électrique. Bonjour Xavier, ça fait plaisir de pouvoir discuter une fois de plus avec toi, mais cette fois-ci, pas seulement pour refaire le monde de la musique du Sud autour d'un verre, mais pour expliquer un peu aux Internautes de RTJ le parcours de ce groupe flamboyant que fut Bounty Hunter.
C'est parti pour quelques questions pour le site "Road to Jacksonville", auxquelles je te remercie de répondre :

RTJ: Comment et quand s'est créé "Bounty Hunter"? Quelles étaient vos influences à l'époque?

XAVIER QUEMET: BOUNTY HUNTER s'est créé en 1985 dans la banlieue de Vannes. Né d'une profonde amitié entre Jacques et moi et avec la complicité de Loïc et Gaétan, nous avons vite orienté notre musique vers le rock du sud puisqu'à l'époque je n'écoutais pratiquement que ça
(mis à part des géants comme Deep Purple ou Status Quo). J'apportais mes idées et mes compos, Jacques son talent... (ndr : Jacques Le Gouedec, guitariste extraordinaire capable de soulever l'enthousiasme d'une salle en restant planté immobile sur scène, les yeux clos, rien que par la magie des sons qu'il tire de sa guitare !) On a vite aimé nos répés. Mes collègues n'y connaissant pas grand chose au rock sudiste, à part ZZ TOP, je leur faisais découvrir des groupes comme les ALLMAN BROS, LYNYRD SKYNYRD, MOLLY HATCHET, MARSHALL TUCKER, POINT BLANK pour ne citer que ceux-là...pour ma part, j'ai toujours été influencé par le grand SKYNYRD.

RTJ: Avez-vous tout de suite décidé de tourner?

XAVIER QUEMET: Ça s'est fait tout seul. Les potes assistaient beaucoup aux répéts et croyaient en nous. BOUNTY HUNTER était en quelque sorte leur bébé à eux aussi et donc ils voulaient nous voir jouer devant un public. Le premier concert a eu lieu bien sûr à Vannes dans un pub plein comme un oeuf puisque les potes étaient là mais aussi les "musiciens vannetais" qui nous attendaient au virage. L'époque était très jazz dans la région. On a cassé la baraque mais aussi mon ampli Peavey et sans doute descendu pas mal de bières. Le patron était content mais aussi
le pharmacien le lendemain.

RTJ: Comment le public a-t-il réagi en assistant à vos sets véhiculant une forme de rock inhabituelle en France?

XAVIER QUEMET: On s'était fait une sacrée petite réputation de showmen et notre musique en envoyait déjà pas mal. Les gens venaient et revenaient et nos "fans" se déplaçaient souvent avec nous (le pied). Cette musique était évidemment méconnue voir mal reçue (image raciste, bagarres, alcool, etc...) mais à la longue les gens venaient volontiers et disaient même "on va bien rigoler à leur concert". On jouait souvent pour les bikers et c'était notre milieu.

RTJ: Est-ce l'accueil du public, ou la nécessité de laisser une trace de vos prestations qui vous a amené à enregistrer "On the Hunt", votre premier album, paru en 1986 (bientôt 20 ans!)?

XAVIER QUEMET: Je crois qu'avec le "succès" que l'on rencontrait et les encouragements de nos potes, on n'avait pas vraiment le choix. Hélas, il ne sonne pas comme on l'aurait voulu mais c'était une super bonne expérience! Et puis, à l'époque, un petit groupe qui sort un 33 tours...

RTJ: Il n'est pas facile de jouer du rock en France, et du rock sudiste en particulier, et si la "base" de cette première version du groupe, Jacques Le Gouedec et toi, les deux guitaristes, est restée longtemps stable, la rythmique a connu de nombreux changements... Peux-tu en parler? As-tu des éléments expliquant cette instabilité, qui existe aussi dans d'autres formations sudistes?

XAVIER QUEMET: La première est évidente, l'argent! On n'avait pas la carrure de professionnels, on n'avait pas de manager, hors de question de penser en vivre à l'époque. L'intermittence, ça ne nous intéressait pas. La seconde, je pense que certains ont eu marre de la cadence: concert, alcool, fête, répétitions... il fallait supporter ! Et puis la troisième, c'est le personnel compétent,
et là, il est vrai que Jacques et moi n'avons pas été toujours vernis...

RTJ: Avec l'intégration de Michel Banuls à la 3ème guitare et au chant juste après l'enregistrement du 45 tours, vous avez vraiment joué à fond l'imagerie sudiste (pochette du 45 T, chapeaux, éléments capillaires des guitaristes...). Cette image de "guitar army" était-elle un de vos fantasmes à l'époque?

XAVIER QUEMET: Michel a apporté un souffle nouveau et une dynamique époustouflante. D'ailleurs je lui confiais déjà plusieurs titres à chanter en lead sur scène. Et à Toulouse par exemple, on faisait un malheur à chaque fois. On avait même deux jolies choristes qui confirmaient que BOUNTY HUNTER restait à l'époque une grande famille. Et c'est sûr que quatre guitaristes sur le devant de la scène, c'était un putain de fantasme et on en était fier. Ça jetait sur les photos et la presse nous aimait bien.

RTJ: Le 45 tours enregistré à l'époque semble avoir eu un très bon accueil de la part de la presse spécialisée. Vos prestations scéniques étaient excellentes (j'en parle en connaissance de cause...). Comment analyses-tu le fait que vous n'ayez pas pu concrétiser ensuite à un autre niveau?

XAVIER QUEMET: le 45 tours était la consécration du groupe, mais peut-être aussi le début de la fin d'une belle histoire. On était moins soudé, tout le monde donnait son avis et ça partait dans tous les sens. Peut-être que certains ont pris la grosse tête et restaient sur leurs acquis. Moi, j'étais bien décidé à continuer dans cette voie de rock du sud, on faisait souvent salle comble
et ça assurait grave. Les compos étaient de mieux en mieux et on avait trouvé notre rythme. Malheureusement, on a peut-être écouté un peu trop les précieux conseils de "groupies"
et puis il fallait faire bouger le bébé...alors la séparation était inévitable

RTJ: Après l'éclatement de cette formation, tu t'es lancé dans une formule plus "ZZTopienne",
un Power trio avec un autre Xavier à la basse. Tu en avais assez des duels de guitares qui sont pourtant une des marques de fabrique du rock sudiste "typique"?

XAVIER QUEMET: En avoir assez, non, mais je sentais qu'il fallait s'orienter différemment. Je n'aime pas rester sur mes acquis et j'aime les choses qui bougent. Un power trio dans la lignée de ZZ TOP me tentait bien, je m'en sentais capable et mes nouveaux musiciens me suivaient tout à fait. On a vite remonté sur les planches et le succès était encore plus au rendez-vous, alors... répétitions, encore plus de compos, plus de show (bien sûr à notre niveau) et on s'éclatait. Au moins, personne ne se faisait la gueule sur scène et on jouait avec le sourire

RTJ: Malgré là aussi du changement derrière les fûts, vous avez enregistré un excellent CD
("Chilli Party"). Que penses-tu de ce disque aujourd'hui?

XAVIER QUEMET: Je n'ai jamais eu de chance avec les batteurs ! Peut-être suis-je trop exigeant ? Et quand j'avais un bon batteur sympa, il ne pouvait rester... " Chilly Party " est un album du coeur, avec des facettes différentes tout au long du disque. C'est le reflet de ce que j'étais à l'époque. J'en suis assez content et il m'arrive encore de recevoir des coups de fil pour m'en demander.
On s'est fait avoir sur le mixage (je fais trop confiance) mais dans l'ensemble, je trouve qu'il y a de bonnes choses.

RTJ: Sur certains titres ("Looking for myself", "I met the Devil"...), on sent la volonté
de ne pas se laisser enfermer dans une certaine tradition sudiste, et d'ouvrir cette musique
à d'autres influences...

XAVIER QUEMET: La tradition sudiste ne me parle pas beaucoup. Je ne suis pas de là-bas. Certes, j'adore cette musique mais je pense qu'à la base, elle vient du blues, de la country, du folk, et du rock'n'roll des précurseurs comme Chuck Berry, (pour exemple l'album "second helping" de LYNYRD), j'y ajouterai même une teinte jazz... (ALLMAN BROS) alors parler de tradition... je compose selon l'humeur et selon mon envie de faire sonner un titre. Il peut très bien être folk et hard en même temps. Tu prends SKYNYRD maintenant, la dimension musicale est tout autre, 38 SPECIAL encore plus flagrant

RTJ: Penses-tu que le rock sudiste, ouvert par définition, s'est encroûté au point de devenir une chapelle sclérosée, ressassant à l'infini les mêmes riffs?

XAVIER QUEMET: Quoi ? Sûrement pas. Il y a toujours de bonnes idées. Bien sûr, il faut se rendre à l'évidence que certains riffs reviennent et certaines envolées de guitares peuvent rappeler "Freebird" ou "Boogie no more" mais c'est bien de rendre hommage aux maîtres du genre. Mais je trouve que des groupes comme PETER ALEXANDER BAND, NATCHEZ, CALIBRE 12 ou encore TRUCKERS pour ne citer qu'eux sont toujours productifs. Pour ma part, j'aime explorer différents horizons qui peuvent flirter avec le hard rock ou le rock californien des DOOBIE BROS ou EAGLES.

RTJ: Changement de cap ensuite avec la formation de "Mo Dalton", à la musique moins typée, mais néanmoins fort agréable à nos oreilles, avec Morgane, une chanteuse échappée des choeurs de J.J. Goldman, et Michel Santangeli, ex-batteur de Stivell, entr'autres. Un besoin de s'éloigner du Sud, ou une opportunité de travailler autrement ?

XAVIER QUEMET: Avec MO DALTON, ce fut un tournant dans ma carrière (rires). J'avais depuis longtemps envisagé de monter un groupe de rock avec une vraie chanteuse. J'ai eu l'occasion d'entendre Morgane chanter un soir dans un cabaret et là je me suis dit: putain, c'est qui cette extra-terrestre? Je lui ai donc parlé de mon projet et il s'avère qu'elle aussi rêvait de jouer dans un groupe de rock. La décision fut donc rapide. Philippe, bassiste, cherchait du boulot et il savait que Michel Santangeli était revenu dans la région. Après une réunion apéro pour décider du style de musique et 10 jours de travail personnel, on s'est donné rendez-vous pour une première répé à l'issue de laquelle on avait avalé 30 titres. Notre premier concert eut lieu un mois après et on a tourné pendant près de trois ans presque sans interruption. Le choix de la musique est venu naturellement de notre passion commune pour EAGLES ou LITTLE RIVER BAND et DOOBIE BROTHERS mais on reprenait aussi un titre de MOLLY HATCHET "Heartless land" et je dois dire que la couleur rock sudiste était toujours présente, c'était important pour moi, c'est la musique que je ressens le plus.

RTJ: Quelle est ton opinion aujourd'hui sur toutes ces années "Bounty Hunter"?

XAVIER QUEMET: Que du bonheur !!! Il m'arrive de ressasser nos souvenirs avec mon frangin Michel Banuls avec qui j'ai monté un duo acoustique "HUGUETTE TRIO". On reprend du DEEP PURPLE, MOLLY HATCHET, MARSHALL TUCKER, HENRY PAUL, LYNYRD SKYNYRD bien sûr. C'était une super aventure, les débuts d'une grosse partie de rigolades et de fêtes. Il m'arrive même encore parfois de recevoir des appels pour obtenir le 33 tours (malheureusement je n'ai qu'un exemplaire que je garde précieusement), le 45 tours et aussi pour me demander quand est-ce que je remonte la formation. En 1999, Michel et moi avons rappelé les potes: Jacques, mais aussi nos amis de PETER ALEXANDER BAND pour remonter le BOUNTY HUNTER de la grande époque afin de faire 1 tournée française d'une vingtaine de dates. La formation était à tomber (en toute modestie) 1 chanteur, 3 guitaristes, 1 bassiste et 1 batteur. Lors de la répé, tout le monde était très ému et on prenait vraiment notre pied... seulement le gros problème, c'était la disponibilité de chacun. C'était très dur de trouver des moments qui arrangent tout le monde. Le projet est resté à notre "réunion répé rires apéro"...

RTJ: Quelques petites questions techniques. Avec le "Bounty Hunter" des débuts, ta guitare principale n'était pas la Les Paul, que tu utilisais aussi, mais la Gibson Explorer.
Comment en es-tu arrivé à ce choix assez peu courant?

XAVIER QUEMET: Ah, l'Explorer est une guitare fantastique. J'aimais sa ligne et son son, j'étais fan d'Allen Collins et quand on a 20 ans, on aime singer ses maîtres. (Ben tiens ! Et pourquoi croyez-vous que votre serviteur se trimballe avec une Firebird entre les pognes ?)
C'est 1 modèle rare que j'ai acheté à l'époque 6000 francs, je la sors maintenant pour mon trio "LOS HOMBRES" dans lequel on reprend les standards de ZZ TOP de "First album" à "Recycler".
Elle arrache et déchire grave ! Elle a un sustain d'enfer et ça me fait marrer...

RTJ: À cette époque, tu étais le seul guitariste du groupe à jouer en slide.
Quelles sont tes influences dans ce style?

XAVIER QUEMET: Je crois que j'adorais entendre les effets que la slide procurait. C'est venu tout seul et j'écoutais beaucoup Duane Allman et Johnny Winter et mon titre fétiche du moment était "One man's pleasure" de MOLLY HATCHET. C'est vrai que par chez nous, rares étaient les slidistes. J'ai la chance de jouer également dans un duo qui porte le nom de "EZ" (prononcez EASY) avec mon pote Christophe qui, lui, excelle dans cette pratique. On reprend 50% de LYNYRD SKYNYRD et 50% de ALLMAN BROTHERS.

RTJ: Tu as ensuite surtout utilisé un trio composé de ta Les Paul, déjà vue, d'une Stratocaster, et d'une Takamine électro acoustique. Peux-tu nous décrire le feeling recherché avec chacune d'elle?

XAVIER QUEMET: Avec la Les Paul, pas de problème, c'était la grosse machine et ça ronronnait
du feu de dieu sur les riffs ZZ TOPiens (Calvin Russell est venu deux fois me dire que je jouais une "fucking guitar" avant de croiser la Tequila) pour la Strato, je cherchais 1 son plus clair et plus défini pour certains morceaux qui demandaient plus de limpidité tout en gardant l'attaque. L'acoustique donnait une autre dimension scénique, plus intime et c'étaient souvent les titres joués avec la Takamine qui mettaient le feu.

RTJ: Il a été question de la reformation de Blackfoot, rendue problématique par le décès de Jason Spires, le "boss", mais on peut compter sur celle de Point Blank (nb: voir photos sur le site de Bands of Dixie). Dave Hlubeck revient dans Molly Hatchet. La musique de Lynyrd Skynyrd se durcit. L'heure est-elle venue des formations sudistes qui flirtent avec le métal lourd?

XAVIER QUEMET: Tant mieux si tous ces groupes reviennent sur le devant. Leur musique est de plus en plus énergique et merci à eux. Je suis sûr que si c'était le contraire, ils jugeraient eux-mêmes d'arrêter... mais quand tu entends le dernier SKYNYRD ou le dernier ALLMAN BROS, tu te dis que merde, ils en ont encore sous la pédale !!!... Je suis très heureux aussi pour POINT BLANK, ça a toujours été mes "chouchous", quant à MOLLY HATCHET je reste un peu sur ma soif (à la tienne !) pour le dernier album et le DVD n'est pas des plus top (pardon pour les fans, j'en suis un aussi) et j'aurais bien vu des séquences avec l'ancienne formation, c'était la moindre des choses. Je resterai un fan de Danny Joe Brown et du MOLLY HATCHET de 1978/1979. C'est la couleur musicale que je préférais le plus. Souvent les "jeunes" (non je ne suis pas vieux !) me demandent, en regardant un DVD de SKYNYRD le nom du groupe qui passe parce que ça leur plait et c'est vrai que c'est impressionnant sur scène, je suis content de leur répondre et donc fier pour les princes du southern rock...

RTJ: Aujourd'hui, tu sembles avoir une actualité bien chargée, en particulier avec "Infamous X",
ton nouveau bébé, qui te refait arpenter les Terres du Sud. Peux-tu nous en parler?

XAVIER QUEMET: Avec le plus grand plaisir !!!!!!!!! Depuis la fin de BOUNTY HUNTER en 1995, je me suis juré de remonter un groupe avec mes compos alliant le hard rock de BLACK SABBATH et le rock du sud de LYNYRD SKYNYRD. J'ai attendu, composé, fait des essais avec différents musiciens mais ce n'était pas ce que j'attendais. La directrice d'une école de la commune où j'habite m'a dit qu'un de ses cousins était batteur, j'ai fait un essai avec lui et un bassiste, et là, la révélation ! Tout ce que j'attendais d'un batteur était devant moi: gentillesse, humilité, puissance de jeu, efficacité dans le travail, le sourire permanent et à l'écoute de chaque conseil. Bref, la perle ! Le bassiste n'était pas très libre et ne correspondait pas au profil escompté. J'ai attendu et Michel (le batteur) m'a proposé un jour de rencontrer son frère guitariste, Gilles et 1 bassiste, Laurent qui ne venaient pas du tout de mon horizon. La première répé fut une tuerie ! Chacun était à l'écoute des autres, tout le monde avait la banane et ils étaient d'accord de ramer dans le même sens que le mien. Mes compos leur ont plu, il ne nous restait plus qu'à travailler. Ça se passe toujours dans la joie des retrouvailles et l'envie de jouer les uns avec les autres. INFAMOUS X (l'INFAME XAVIER) était né. Actuellement, le répertoire contient une reprise des OUTLAWS, deux de BLACK SABBATH, deux de DEEP PURPLE et seize de mes compositions. Les reprises sont là pour que le public sache dans quel univers nous évoluons. Les compos sont plus sudistes, je pense, quoique !!!
On sort 1 maquette ces jours-ci que je te ferai parvenir aussitôt.
(Merci !) J'espère que tu auras l'occasion de venir nous voir un de ces quatre.
(Nota : j'espère bien !) Voilà mon pote, j'espère que les réponses te satisfont.
Merci pour ton questionnaire intelligent et merci d'avoir repris contact avec moi.
Le bonjour aux potes de CALIBRE 12 et de TRUCKERS
Amitiés Xav